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ETHS - III lyrics



Tracks



01. Voragine

Crâne, corps gorgent la mort.
Assise là je rêve à quoi ?
Toi tu n'es plus là pour moi,
j'ai arraché mon c?ur de beurre m'éc?ure.

Je ne vis pas
Je ne vivrai pas une autre fois
Je ne vivrai pas si tu n'es plus là,
tu n'es plus là
Je ne vis pas
Je ne veux pas.

Éprise, moi je vendrai tout
J'ai tant perdu quand on t'a pris
J'ai arraché mon bras,
parfois j'ai mal.

Cadavre au sol.
L'instant me frôle.

Je ne vis pas
Je ne vivrai pas une autre fois
Je ne vivrai pas si tu n'es plus là,
tu n'es plus là
Je ne vis pas
Je ne veux pas.

Les pieds en sang je t'attends.
Je découpe ma peau en cadeau
Je suis plus sage aux ciseaux
Tu verrais comme je t'attends.

Tu verrais comme je t'attends
Les pieds en sang je t'attends [x2]

Absorbe ma survie au centre
de tout ton être de cendre.
Mais où es-tu ? Existais-tu ?
Immortel je t'aime.
Dans ma tête je crève de voir
ton visage intact,
Inerte, Absolu, parfaire
d'inachever l'inconnu.

Je ne vis pas, je ne vis pas
Je ne vivrai pas si tu n'es plus là
Je ne vis pas, je ne veux pas
Je ne vivrai pas une autre fois.

Crâne et corps gorgent la mort

02. Harmaguedon

Gronde la mort de Néron
Les voix du Mont Sion

Les sept sceaux, les sept lettres se décèlent
Les sept sceaux, les sept lettres se révèlent
Les supplices crissent se torturent.

C?ur, l'idéal meurt, L'Evangéliste s'éclaire, St Jean pleure
Écrit les peurs, comprend après sa mort et
Scande la terreur.
Nigla, vois ce qui doit arriver demain, bientôt,
La fin des temps s'occupe de nous.
Quand tombera Rome sombrera Babylone
Les peuples périront, s'éteint le Millenium
Se lève le voile, le père ne prie plus.

Animal, tu n'as pas le choix, tu auras mal. Animal.

L'Hadès en moi, Hadès dis-moi
Combien de temps vais-je attendre le jugement des hommes en plaine d'Harmaguédon
Quand vais-je trembler, face et ventre au sol, la mort sera lente.
Lente, l'Entélégyne court en toi
Elle marchera sous tes bras.

Elle marche comme cette bête à sept têtes
Et dix cornes, sur ses cornes dix diadèmes
Sur ses têtes dix titres de blasphème
Elle est belle, elle est celle qu'on écoutera
On l'adorera.
Mis à mort ceux qui ne l'aimeront pas.
Animal, tu étais un roi, tu deviens sale de vies brisées.

L'Hadès en moi, Hadès dis-moi
Combien de temps vais-je attendre le jugement des hommes en plaine d'Harmaguédon
Quand vais-je trembler, face et ventre au sol, la mort sera lente.

Mille ans accomplis, jours et nuits aux quatre coins des terres,
Gog et Magog infligeront la guerre,
Plus nombreux que le sable des mers.
Les oiseaux rassasiés de nos chairs
Marqués du nom, marqués au front
Ivres du sang des saints, ses seins seront pleins
Prêts à nourrir le sien.

Écris donc ce que tu as vu, ce qui est et ce qui doit arriver.

03. Adonaï

[French version:]

Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla, Tetragrammaton, Adonaï,
Seigneur, grand Dieu admirable, secourez nous, votre serviteur.
Tout indigne que je sois, délivrez moi de tout danger, de la mort de l'âme et de celle du corps, des embuches de mes ennemis tant visibles qu'invisibles.
Dieu, Ely, Eloy, Ela, Agla, Adonaï, Sabbaoth.

Mon idole ne me répond pas.
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda
Venue adorer le roi
Adorer le roi.

J'occupe mes pensées de lui Magnificat, le saint des humains semblable à l'agneau, prophète inéluctable.
Le devoir autour de ma bouche. L'ouverte sévère, sèche en attente d'épées, de flèches que je ne crains
Ni diable, ni magicien je n'adore, je ne veux que toi.

Mon idole ne me répond pas
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda
Venue adorer le roi
Adorer le roi.
Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla, Tetragrammaton, Adonaï.

Mon idole ne me répond pas
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda
Venue adorer le roi
Adorer le roi
Adorer le roi.

Mon idole ne me répond pas
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda
Venue adorer le roi
Adorer le roi.
Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla, Tetragrammaton, Adonaï.

Levez-vous Jérusalem, soyez toute brillante de clarté car votre lumière est venue.
La gloire du Seigneur s'est levée pour vous.
Voilà que les ténèbres couvriront la terre et qu'une nuit sombre enveloppera les peuples mais le seigneur se lèvera sur vous et sa gloire éclatera en vous.
Les nations marcheront à la lueur de votre lumière et les rois à la splendeur qui se lèvera de vous.
Levez les yeux et regardez autour de vous, depuis la nuit des temps ne voyez-vous pas que les troupeaux meurent, au plus ils meurent au plus ils croient.
Moi j'ai tellement mal que je n'y crois plus, moi j'ai tellement de peine que je ne pleure plus.

[English version:]

Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla, Tetragrammaton, Adonaï,
My Lord, great God, heavenly, please help me out, keep me I am your slave.

Unworthy as I can be deliver me from all danger, from my deadly soul and my body flesh, pitfalls of my enemies, visible invisible.
God, Ely, Eloy, Ela, Agla, Adonaï, Sabbaoth.

My idol never release
My Lord never answer
I am in the Judah's city
Came to embrace the King
Embrace the king.

I keep my thoughts busy of him
Magnificat, Holy loves humans, appears like the lamb, prophet!
We're waiting for you
Duty around my mouth.
My holes dry expecting swords,
Arrows, no fear, no hell, no wizard I adore,
I do want you.

My idol never release
My Lord never answer
I am in the Judah's city
Came to embrace the King
Embrace the king.
Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla, Tetragrammaton, Adonaï.

My idol never release
My Lord never answer
I am in the Judah's city
Came to embrace the King
Embrace the king.
Embrace the king.

Now arise Jerusalem, be all brilliant of clarity cause your light has come.
The glory of the Lord has risen for you.
Now the darkness covers the earth and a dark night will wrap peoples but the Lord will raise upon you and his glory will blind in you.
The nations will walk in the glow of your light and the kings to the brightness that raises of you.
Lift your eyes and look all around,
Since time immemorial, can't you see flocks are dying, the more they die the more they believe.
I suffer terribly from His purposes,
I can't cry anymore.

04. Gravis Venter

Tare, lève-moi
Rare reste,
Qui es-tu là ?
J'aimais déjà, jamais assez
Je sais, mon corps se relève pas
Ren dre de main ja mais aus si bien
Je sais, je dors, je fais semblant, ne regardez pas
L'antre, passe mon tour
Le ventre lourd
Donne ma vie pour d'autres que vous tous
Les murs ne parleront plus aux sourds
Et cours plus loin, plus loin
Aime moi
Masse, est-ce que tu es bien là ?
Rentrer en moi, raclant le fond,
Je sens monter l'aphte en miel d'âme
Rendre estomac, en un océan.
Je saigne des dents, je mords trop fort,
Mère pardonnez moi.
Crampe, cognent les coups de jours en jours
Donne ma vie pour d'autres que vous tous
Les murs ne parleront plus aux sourds
Et cours plus loin, plus loin
Ma vie pour d'autres que vous
Cours plus loin

05. Inanis Venter

Je cherche Maman [x3]
Chaque jour brise ma vie à jamais,
à trop y penser le vide écrase la raison,
Maman est labile, sale,
Corps inoccupé, je le hais, je le sais,
Je vomis la douleur d'absorber l'horreur d'accoucher la peur.

L'enfer en moi, immobile.
Enfant, tu es dans mon lit, sombre ma peur,
Entends-moi, je n'y arrive pas.
Celle qui crée, ne te reconnais pas encore.
Celle qui est, pourquoi n'a pas pu pleurer.

Dormez la porte est fermée.
Elle voudrait penser sans rien écouter.
Amer, le lait se perd,
Le sein avarié dans sa bouche éc?urée.

Elle plonge et vient mourir au fond,
Elle habille une poupée, sans jamais regarder,
sans jamais abîmer, torturée. [x2]

L'enfer en moi, immobile.
Enfant, tu es dans mon lit, sombre ma peur,
Entends-moi, je n'y arrive pas.
Celle qui crée, ne te reconnais pas encore.
Celle qui est, pourquoi n'a pas pu pleurer.

Unilatérale, l'affliction est un parfait stigmate qui s'enivre d'humiliation.
La honte abuse peu à peu de nos corps.
Le secret inavouable et la pensée interdite.
La puissance est défectueuse quand les cris et les plaintes indiffèrent.
L'ange reçu étranger.
Dépourvue de geste, la mère-machine s'exécute parfois en caresses déchirées.
L'ange s'est détourné de la matrice.
Son c?ur de fièvre émietté de ne savoir comment le toucher, comment le nourrir, comment le saisir.

J'ai perdu la tête, je l'ai cassé sous mes pieds aujourd'hui.
J'ai perdu mes mains, je les ais coupées pour ne plus souffrir,
De trop te toucher, pour trop t'aimer si je te perds après. [x3]

06. Sidus

Lithium lunaire tombe,
L'astre thérianthrope nous est
fatalement moins clément.
Rivière absolue, mer ou fille de
Judée pleure l'enfant impudent
Adieu père, ta lignée mérite son châtiment.
Hélium espace comble
Toute gravité rompue
Dunes et vagues nous incluent
Vents solaires nous giflent,
Sanglent l'homme sous terre
Cette lente atmosphère.
Que l'agonie de ce triste règne nous attire !

N'essaie pas de fuir,
la lumière est Hydre
N'essaie plus de vivre,
la lumière est Hydre.
Notre chance est passée.
Nos vies finissent ici.

Quel cri entends-tu au fond du monde ?
Une autre vie nous incombe à tous
Laquelle ? Qui seras-tu quand tout s'effondre ?
Et quand la fin souffle sur les tombes !
Je sais qu'elle nous envolera.

Mécanique céleste dérivée sans cesse
L'anomalie cherche la fracture
D'un ordre endommagé,
mélodie du chaos.
Le début se clôt.
L'orbite est sans loi
L'Omega s'étend quand la fin nous broie,
l'hydrogène nettoie
L'aube ne se lèvera pas.

N'essaie pas de fuir,
la lumière est Hydre
N'essaie plus de vivre,
la lumière est Hydre
Notre chance est passée
Nos vies finissent ici.

Quel cri entends-tu au fond du monde ?
Une autre vie nous incombe à tous
Laquelle ? Qui seras-tu quand tout s'effondre ?
Et quand la fin souffle sur les tombes !
Je sais qu'elle nous envolera au-delà.

Maintenant sans nos corps demi-anges, demi-morts

Maintenant prends garde, ton corps n'est plus,
Ne marche plus, tu ne peux plus, ne parle plus.
Et ressens-moi, je suis là près de toi
comme avant pour longtemps
infiniment.

Quel cri entends-tu au fond du monde ?
Une autre vie nous incombe à tous
Là ! Quel cri entends-tu au fond du monde?
Une autre vie nous incombe à tous.

07. Proserpina

Six nuits six jours,
Parle à ces voix !
Elle ment, m'a levée mon enfant,
Depuis si longtemps.

Sème, saigne tout se réveille à l'infini, cendres,
haine, ma peau craquelle ! J'ai tout détruit.
Diurne j'épie la nuit, Dieu mon père
m'a asservie ici. Seule je suis encore là. Folle.

Et je saigne quand je suis seul.
Mon père doit me chercher.
Depuis je meurs sans jamais partir, depuis
je m'étrangle sans jamais mourir.
Je voudrais m'endormir pour toujours.

Sème, saigne tout se réveille à l'infini, cendres,
haine, ma peau craquelle ! J'ai tout détruit.
Diurne j'épie la nuit, Dieu mon père
m'a asservie ici. Seule je suis encore là. Folle.
Je cherche encore, mais quoi ?

Fille diurne, je fuis la nuit
Dieu mon père m'a asservie ici.
J'écoute le vent, j'éteins la vie, détruis l'espoir,
moi l'invariable, dernier produit stable
je n'ai pas d'âge, je ne me souviens pas.
L'heure est fausse et le temps me dévisage.

Moi l'élue, je crois, vois, ploie,
Pédophage, j'avale, ma chair mon sang.
Mon sang, ma chair, moi je crois.

08. Hercolubus

Astre, Absinthe,
grande est hercòlubus.
L'ère Verseau, colossal verse l'eau.

Terre glacée, règne.
Nouvel ordre seculaire achève
le temps
Au cinquième soleil.
L'être sommeille.

L'?il veille surveille l'échec
levez la tête.
Illuminati, culmine illumine
la voûte. Soleil en tandem.
Mêle le mâle au prêtre,
vidée la bête.
Illuminati, culmine illumine
la voûte. La dixième planète.

Un nouveau roi nous tendra
ses mains, un homme qui
prétendra le bien.
Il est l'aigle à deux têtes,
l'oiseau à deux becs.
Serpent annonciateur
du dernier souffle.

À jamais, à jamais
J'aurai mon c?ur comblé de peine
Désolée, désolée
Je tiens ta vie jusqu'à la fin
Je savais, je savais
Et j'ai mon c?ur comblé de peine
Isolée, désolée
Je tiens ta vie jusqu'à la fin
À jamais, à jamais
J'aurai mon c?ur comblé de peine
Désolée, désolée
Je tiens ta vie jusqu'à la fin
C'est la fin, c'est la fin
Tiens-moi bien quand le bruit
sourd survient
et que tout s'écroule
N'aie pas peur des cris.

09. Praedator

[Instrumental]

10. Anatemnein

Anatemnein, quand la lumière se lève
Anatemnein, cruelle tu prélèves mes jambes
Me sussurre "avale, aime" quand l'anal crève d'envie morbide.
Il lui suffira d'un signe.
Il te suffira d'un cri pour lui plaire.

Anatemnein, maman t'aime même sous la terre.
Anatemnein, rien n'apparaît de toi.

Mes os pointent l'air est froid
Débris de moi se noient
Vite car ma tête est libre
Aux quatre endroits je suis
Vous ne la trouverez pas
Je suis tout en bas
Ma bouche a explosé dans ses mains
Vidée de mon sang, il m'a sciée, il m'a sciée

Anatemnein, maman t'aime même sous la terre
Anatemnein, rien n'apparaît de toi.
Anatemnein, maman t'aime même sous la terre
Anatemnein, viens l'anathème sera.
Anatemnein, maman t'aime même sous la terre
Anatemnein, sens son haleine en toi.

Anathème... Il me rhabille me déshabille la peau sans s'arretêr.

Là sur ma langue, un peu de terre se mélange aux vers, au sang.
Ne se desserrent violemment les parois de ma gorge vaginale sous la force de
tes quelques doigts sales.
Tu t'es servi du reste, tu le caches, taxidermiste assidu obsédé du calice.
Lentement les membres flottent au gré du vent, au gré de l'eau, il faut que tu saches.
J'ai encore mal, tu vas payer.

Anatemnein, maman t'aime même sous la terre
Anatemnein, rien n'apparaît de toi.
Anatemnein, maman t'aime même sous la terre
Anatemnein, viens l'anathème sera.
Anatemnein, maman t'aime même sous la terre
Anatemnein, sens son haleine en toi. [x2]

Anatemnein, maman t'aime même sous la terre
Anatemnein... [x6]