Dans un univers
Où l'homme n'a guère
Le droit de citation
Vivent des guerrières
Aux m?urs sanguinaires
D'une beauté à perdre raison
Corps de déesse à la souplesse du félin
Leurs blonds cheveux ondulant jusqu'aux reins

Ne vous fiez pas à cette apparence
Car elles cachent une ardeur
À faire frémir plus d'un vainqueur
Car elles cachent une ardeur
Méfiance, c'est un leurre
Méfiance, c'est un leurre, leurre, leurre
Méfiance, c'est un leurre

Elles ont une passion, une adoration
Pour la chasse, les jeux, les combats
Et cette passion, cette adoration
N'a d'égal que leurs apparats
Ornées chaque heure d'une nouvelle tenue de soir
Qu'elles gardent pour se livrer à leurs ébats

Ne vous fiez pas à cette apparence
Car elles cachent une ardeur
A faire frémir plus d'un vainqueur
Car elles cachent une ardeur
Méfiance, c'est un leurre
Méfiance, c'est un leurre, leurre, leurre
Méfiance, c'est un leurre

Farouches et sauvages, ces femmes sans age
Passent leur temps à s'affronter
Elles n'ont de l'ange que le visage
Le reste n'étant que cruauté
Le mot pitié même chez elles n'existe pas
La mort est seule issue d'un pugilat

Ne vous fiez pas à cette apparence
Car elles cachent une ardeur
A faire frémir plus d'un vainqueur
Car elles cachent une ardeur
Méfiance, c'est un leurre
Méfiance, c'est un leurre, leurre, leurre
Méfiance, c'est un leurre

Le fils de Belzebuth est né
Sa mère y a succombé
Il but le sang chaud de celle-ci
Qui gisait là sous lui

Oh damné tueur, oh damné terreur
Oh damné tueur, damné tueur
Oh damné, oh damnée terreur
Oh damné tueur, damné tueur

Il fût mis dans un monastère
D'où sortent les démons
Bientôt il rejoindra son père
Dans ses domaines profonds

Oh damné tueur, oh damné terreur
Oh damné tueur, damné tueur
Oh damné, oh damnée terreur
Oh damné tueur, damné tueur

Mon seul but est de détruire, de dominer
Personne ne pourra jamais m'en empêcher
Les forces occultes et maléfiques pour m'aider
Je vais hurler, brûler, saccager et régner

Et martyrisant sur leur croix
Les moines qui l'imploraient
Il supprima chacune des lois
Qui pour lui le gênaient
Corbeau volant sur la dynastie
Il changea les religions
Anéantissant toute vie
Aidé de ses félons

Monté et dressé sur mon plus haut perchoir
Célébrant dans le sang ma plus belle victoire
C'est un spectacle qui restera dans ma mémoire
Ils ont hurlé, pleuré, imploré, succombé

J'ai gagné !

Pour acquérir ma liberté
Je dois combattre et gagner
Casqué de fer, munis d'un glaive
Il faut que je frappe sans trêve

Certes, je suis le plus brave des gladiateurs
Mais ça ne m'empêche pas souvent d'avoir peur
Aujourd'hui je dois à tout prix me surpasser
Car de moi dépend ma destinée
Dans cette arène déchaînée

Certes, je suis le plus brave des gladiateurs
Mais ça ne m'empêche pas souvent d'avoir peur
Aujourd'hui je dois à tout prix me surpasser
Car de moi dépend ma destinée

Maintenant c'est fait
Finies les chaînes aux poignets
Je viens à toi Ô liberté
Liberté, liberté, liberté

Il fait froid dans le dos
Il t'empêche de dormir
Tu ne sais pas d'où il vient
Il caresse tes nuits
De ses ailes rougies
Par le sang des humains

Et quand soudain ses griffes
Se referment sur ton corps
Brûlant tes lendemains
Il suivra de loin
L'agonie du cortège
Qui emmène ton destin

Sortilège, Sortilège
Sortilège, Sortilège

Assis sur ta sépulture
De sa gueule béante
Il crachera sur ton âme
Sacrifié par ton peuple
Sur l'autel de la mort
Il te jettera aux flammes

Et dans ton beau brasier
Tu regardes le sorcier
Qui jouit et qui se pâme
Maintenant tu sais son nom
Tu sais comme il s'appelle
Il se nomme Sortilège

Sortilège, Sortilège
Sortilège, Sortilège

De sa lame grise et froide
Maintes fois aiguisée avec soin
Il décapite sous les arcades
Les meurtriers condamnés le matin

Il fait partie de cette bande de bouchers
Qui ne regrettent jamais leur passé
Une seule chose ne saurait l'arrêter
C'est qu'il soit lui-même étêté

Bourreau, Bourreau

Devant la foule il frappe plus fort
Maculant les robes des femmes rapprochées
En signant un pacte avec la mort
Il se retrouve éternellement engagé

C'est pour cela que sous sa cagoule
Quelquefois perlent des gouttes de sueur
Car il sent que parmi cette foule
Quelqu'un peu lui faire regretter son labeur

Bourreau, Bourreau
Bourreau, Bourreau