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Furia (FRA) - A La Quête Du Passé lyrics



Tracks



01. Prologue

En ces temps heureux, le soleil déposait chaque matin sa tendre chaleur sur
le toit de nos chaumières et la vie s'éveillait en ce paradis de verdure.
Elfes, fées et autres créatures de la forêt, passaient leurs jours heureux
dans cet antre d'amour que rien ne semblait pouvoir briser.
Miran, jeune homme de notre village, etait marqué dans le creux de son cou
d'un signe que les prophéties annonçaient comme symbolisant l'appartenance
aux cercle des grands prêtres du temple glacé.
Cette affamie avait érigé selon la légende son arche de malheur aux tréfonds
de la terre gelée.
Miran ne semblait pourtant pas appartenir a l'ordre de ces gardiens de la
souffrance.
Il était au contraire le garçon le plus aimable du village, serviable et
dévoué a la cause collective.
Notre chef spirituel redoutait pourtant l'évolution de Miran.

[Ameyrus:] Le jour viendra ou tu seras, toi, Miran, fils du prêtre Cébil,
gardien du temple des glaces et de la souffrance, le fléau de notre sort et
la cause de notre mort. Maudit soit-tu, quelque soit le masque que tu
portes.

Miran se mis alors a courir, ne cernant pas le sens de ces propos injurieux.
Arrivé a la lisière de la forêt, il y pénétra, empreintant le sentier battu
qui menait au puits.
En ce lieu reculé, il s'y amusait quotidiennement avec la fée Milara,
protectrice de ce dernier.

02. A La Quête Du Passé

[Miran (essoufflé de sa course):] Milara ! Milara ! Montres-toi, Viens a moi.
[Milara:] Du calme Miran, que t'arrive-t-il donc pour être ainsi pressé ?
[Miran:] Ameyrus m'a de nouveau apeuré. Je ne comprends pas ce qu'il veut
évoquer, pourquoi m'en veut-il d'être ainsi marqué.
[Miran:] Ma mémoire me fait défaut, et je ne puis plus attendre. La quête de
la vérité me gouverne et il me faut retrouver mon passé, juste avant que le
peuple de ce village ne m'ai trouvé.
[Gorgoroth:] La vérité n'est parfois que terreur, n'as-tu pas peur de la
confrontation. Un combat ou putains démoniaques et rituels sorciers
convertiront ton âme en une sadique identité ?
[Miran:] Milara ! Milara ! Aides moi, je ne saisis pas.
[Milara:] Miran, n'écoutes pas ce gnome dépravé dont le but est de te voir
atterré.
[Gorgoroth:] Pauvre pucelle de fée, bien avant de venir en cette contrée,
suppôt de Cébil j'ai été.
Sur ces mots, Miran, je te laisse car en toi coule le sang de ton père qui
se réjoui tout en violant ta mère de la réussite de ses projets?
[Milara:] Comment peut-tu ainsi l'effrayer, toi le fléau de cette forêt?
[Gorgoroth (s'éloignant):] A cet instant, je fuis la résurgence de
l'obscurité de son âme.
[Miran:] S'en est assez, maintenant je m'en vais à la recherche de mon passé
!
[Milara:] Ne pars pas ainsi, tu n'es pas prêt, le passé ne fais point parti
de ta vie, Miran, je t'en prie, reste a mes cotés?

Sans provisions, sans autre solutions Miran s'en alla, car son esprit avait
besoin de clarté quitte à se voir possédé par le démon glacé.
Il franchira les portes du temps, bataillera jusque dans ses rêves pour
qu'enfin s'éveille, sa mémoire envolée.

03. Gorthoth, Le Passeur Du Fleuve De L'oubli

Miran alla en direction de l'horizon qu'il n'avait jamais franchi, là où,
selon la légende se situait la terre gelée. Chaque pas qu'il faisait lui
semblait insurmontable, la faim le tenaillait, et pourtant la force etait
son allié.
Au fil des lieux, le paysage changeait s'assombrissant en même temps que les
pensées qui habitaient Miran. La nuit commençait tout juste a tomber
lorsqu-il arriva au bord d'un fleuve. Un homme dans une barque etait la,
immobile.

[Gorthoth:] Les étoiles m'annoncent que ce soir, l'un d'entre nous mourra.
Elles ne m'ont jamais trompées, mais tu ne sembles pas être l'un de ces
guerriers.
[Miran:] En effet, je ne suis pas la pour vous tuer, mais plutôt parce que ce
fleuve fait obstacle au bon déroulement de ma quête.
[Gorthoth:] Alors tu tombes bien, car je suis le seul passeur du "fleuve de
l'oubli ". Mais ne te méprends pas, il te faudra t'acquitter du temps de
cette traversée.
[Miran:] Et quel est le droit de passage ?
[Gorthoth:] Rien d'important si ce n'est une partie de ton âme, quelques
souvenirs a tes yeux, bien futiles.
[Miran:] Mais comment ceci est possible ?
[Gorthoth:] Le pouvoir d'un magicien est illimité. Ce prix, acceptes-tu de le
payer ?
[Miran:] Soit, vous accéderez au plus profond de mon âme une fois de l'autre
coté.

Le brouillard s'épaississait au fur et a mesure que la barque avançait sur
fleuve. Seul le lent glissement de l'embarcation sur l'eau perturbait le
silence de cette traversée.

[Miran (en lui-même):] Comment vais-je payer cet homme, je n'ai rien a lui
donner. Que se passerait-il alors s'il découvrait mon passé ?
[Gorthoth:] Cesse donc d'être songeur, le voyage est terminé.
[Miran:] Et que dois-je faire ?
[Gorthoth:] Presque rien, si ce n'est t'allonger. Le rituel terminé, ta
mémoire sera effacée, tes souvenirs oubliés
La souffrance est imperceptible, et dans quelques minutes, le résultat sera
sublime?

Gorthoth mis alors ses mains sur le front de Miran, déposant ainsi une
poudre verdâtre. Presque aussitôt une lueur jaillit, une lueur d'un jaune
éclatant, mais très vite cette dernière devint opaque laissant place a une
immonde gelée noir qui aussitôt enveloppa le corps du passeur.
Ce dernier se tordit de douleur, et entre chacun de ses cris de détresse,
giclait de sa bouche une salive d'un blanc crémeux.

[Miran:] Que se passe-t-il ? Que m'arrive-t-il ? Je ne veux pas être un
enfant de Cebil !
[Gorthoth (vociférant de douleur):] Comment est-ce possible ? Aucune âme ne
peut être aussi sombre, même le diable lui-même possède en lui plus
d'humanité.
Tu es un damné et crèvera comme tel.

Miran était en état de choc, il n'aurait jamais pensé que ce rituel puisse
se dérouler ainsi. Mais ce qui l'apeurait le plus n'était pas le visage déjà
décomposé du passeur, mais le plaisir qu'il avait éprouvé a le voir
s'arracher la peau dans le but de libérer son âme du démon qui y été entré.

04. Le Temple Des Putains Démoniaques

Gorthoth n'etait désormais plus de ce monde. La mort dans sa robe la plus
sadique l'avait a cet instant emporté aux confins des enfers.
Ayant du mal a admettre ces évènements dont il etait la cause, Miran repris
sa marche le long du sentier sinueux logeant les rives du fleuve. Le paysage
qui l'entourait devenait de plus en plus sinistre, et son impression d'être
suivi grandissait a chacun de ses pas. Quelques lieus avaient etaient
parcourus lorsque Miran décida de se reposer jusqu'à l'aube. Ainsi il
s'endormit sur le bas coté pour laisser place à un sommeil des plus
perturbé.
A son réveil, le décor n'etait plus le même, ce sinistre sentier laissant
place a une pièce agréablement parfumée. Se levant brusquement, Miran eu la
surprise de voir allongée a ses coté une femme nue des plus magnifiques. Le
sursaut de ce dernier avait troublé son sommeil et avec une délicatesse
d'ange, elle ouvrit les yeux. A la stupeur de Miran, ses yeux etaient ceux
d'une chatte?

[Emeyrine:] Dans ma mémoire, cette nuit est ancrée, en lieu et place d'une
magnifique chevauchée, tant d'hommes pourtant m'ont déjà montés, mais toi tu
as atteint les plus hauts sommets?
[Miran:] Mais qui est-tu toi la saloppe de mes fantasmes !
Je n'ai point de souvenirs de quelques scènes d'orgasmes !
Ou sommes-nous, je ne connaît pas ce lieu si luxueux.
Quelle est cette antre que seul mes rêves cachés ont imaginés !
Ou suis-je?
Comment est-ce possible?

Dans son égarement incontrôlé, Miran n'entendit pas le strident grincement
de la porte. Un homme vêtu d'une longue robe noire venait d'entrer dans la
pièce. Son visage était caché, mais l'on pouvait malgré tout percevoir les
traits d'un homme que le temps n'avait pas épargné?

[Satyrus:] Bien le bonjour a toi le fils du grand prêtre Cébil. Bienvenu dans
ce temple qui est le fruit de tes v?ux les plus secrets.
Ailleurs tu ne peux librement évoluer?
Ailleurs est le règne de la dure réalité?
[Miran:] Que racontes-tu vieillard des mondes oubliés ?
Que sait-tu de mes v?ux les plus secrets ?
Mon c?ur est tendre?
[Satyrus:] Ton c?ur est sadique?
[Miran:] Nooooonnnnnnnnn?
Je ne veut pas être un homme maléfique
Mon v?u le plus cher est de me battre pour mes amis?
[Emeyrine:] Ton discours de cette nuit n'etait pas ce récit.
Violent tu es au lit, violente sera ta vie.
[Satyrus:] Admet donc qu'avec cette putain, tu as pris ton pied.
Alors viens a moi, je te montrerai ton ?uvre concrétisée.
Ailleurs tes fantasmes ne peuvent être réalisés?
Ailleurs tu ne pourra t'extérioriser?

Ils passèrent la porte entrebaîllée et arrivèrent dans un jardin au centre
du quel s 'érigeait un pommier. Une très forte lumière aux reflets
rougeâtres éclairait ce lieu ou se déroulait gracieusement, dans un
jouissance collective une orgie commencée selon le prêtre Satyrus depuis un
peu plus de 21 ans, ou plus exactement depuis la naissance de Miran?
Ce dernier commençait à réaliser, qu'en un seul et même corps se cachait une
autre personnalité qui n'attendais que le moment propice pour mettre a feu
et a sang ce peuple innocent.

[Miran:] En est-ce réellement moi le créateur ?
Mon esprit est-il si dépravé ?

Les putains démoniaques, actrices de l'orgie : Miran, Miran, viens avec
nous..
Miran, Miran, pénètre-nous?

05. Intermede

[Instrumental]

06. Le Jardin D'Eden

Les fantasmes de mille hommes réunis s'accomplissaient la, dans ce jardin de
la luxure. Malgré lui, la possession de Miran etait en bonne voie.
L'érection etait apparue engendrant par la même occasion, une foule de
pensées perverses et malveillantes?
La reconnaissance de l'identité du fils de Cébil prenait le dessus sur
l'honorable Miran pourtant conscient de ses pensées.

[Miran (Au tréfonds de lui-même):] Egorger l'une de ces femmes, boire son sang
tant qu'elle est consciente, quel sublime supplice?
Transpercer sa voisine de mon organe chargé au cyanure, tel est mon vice?
Milara (Cachée derrière l'un des piliers entourant le jardin): Miran, mon
amour, reprends toi, ôtes ces pensées qui prônent la décadence.

La gardienne du puits avait suivi Miran depuis le début de sa quête. L'amour
qu'elle lui portait etait infini, elle ne pouvait se résigner a voir le fils
de Cébil gagner. Miran se retourna violemment, son regard etait froid et
sordide?

[Miran:] Que cherches-tu, toi la pucelle, serais-tu la pour venir prendre ton
pied.
Viens??le sang va gicler.
Tu me feras visiter, les jambes écartées, ton jardin secret?
Vers ce pommier, tu y perdra ta virginité.
Une fois fini je te sacrifierai a la gloire de mon père bien-aimé.
Miran est mort, son esprit l'est aussi, bien misérable sort, aux portes de
l'oubli. Tu es ici au berceau de mon âme, il te faut respecter mes perverses
lois. C'est en ce lieu que ma nature se libère, maudites sont les paroles
que tu y profères.
[Satyrus:] Miran est des nôtres, le sang du christ va couler. La venue du
démon est annoncée, tu ne pourra plus rien y changer?
[Milara:] Je ne puis me résigner?
[Miran:] Le mal est en moi.
[Milara:] Fils de Cébil, je te combattrai
[Miran:] Miran tu détruira?
[Milara (effectuant un rituel):] Fils de Cébil, sort de ce corps.
Que ton âme trouve le pardon !
Je te l'ordonne, quitte ce corps !
Et que Miran reprenne raison.

Milara n'avait jamais pratiquée de tels rituels se rapprochant de
l'exorcisme chrétien. Ses gestes etaient imprécis et sa voix incertaine,
seul l'eau pure et bénéfique de son ruisseau, ainsi que l'innocence de son
esprit et de son corps pouvaient la sauvait d'une mort certaine au c?ur de
l'incandescence des flammes de l'enfer .
Heureusement pour elle, l'identité en tant que fils de Cébil n'etait pas
encore suffisamment ancrée au fond du c?ur de Miran. Le regard de ce dernier
retrouvait sa pureté, entraînant sa conscience dans une confusion des plus
épaisses?
Mais la magie ne visait que Miran, Satyrus restant d'une malveillance sans
égal?

[Satyrus:] Misérable pute, tu as détruit mon ?uvre.
Mais l'on se reverra, et ton sang coulera
Mort a toi?

Satyrus disparu alors, ne laissant a sa place qu'une nuée de cafard tous
plus immondes les uns que les autres. Les secondes s'écoulaient, tandis que
le jardin disparaissait dans une magie des plus puissantes. Pourtant, les
putains démoniaques restaient la, a continuer leur orgie collective ainsi
que leurs orgasmes successifs?
Le fils de Cébil demeurait inerte au c?ur de Miran, mais pour combien de
temps?La continuité de ces scènes de sexe ne faisaient que confirmer cette
pensée.

07. Le Sacrifice De La Vierge

Le grand monarque s'apprêtait maintenant à sacrifier la vierge à peine âgée
de plus de 18 ans.

[Le monarque:] Nous t'offrons à ce jour cette vierge au sang pur, symbole de
l'innocence.
Nous t'implorons en ce lieux d'accepter cette offrande digne de notre
croyance.
[Les prêtres:] Prends cette vierge, emmène-la dans ton olympe de glace.
Offre lui ta semence?
Pour que parte avec cet être le f?tus d'un ange?
Et revienne d'entre les morts l'enfant de ta vengeance.
Tuons-la?.Enfante-la?

Soudain, le silence tomba comme si le temps venait de s'arrêter . Le
monarque leva d'un geste fin et rapide le glaive de la conjuration et
transperça avec une élégance légendaire le corps de la jeune vierge qui se
mis alors à hurler telle une truie que l'on égorge?
Son corps débarrassé pour l'occasion de tout artifice vestimentaire gâchant
la beauté d'un corps dans son enveloppe originel s'assimilait désormais à
une nappe de sang écarlate?

[Miran:] Non?Quel crime venaient vous de commettre.
De quel droit ôtez vous la vie de cette jeune fille insouciante.
[Les prêtres:] Tuons-le?Sacrifions le?
[Cébil:] Laissez cet enfant, il est mon fils?Il est hors de question qu'il
soit mon prochain sacrifice

Le démon des glaces venait de franchir la porte de la salle des rituels,
entouré d'une multitude d'insectes tous plus immondes les uns que les
autres.
Vêtu d'une robe noire brodée de feuilles d'or, il marcha dans un silence
charismatique jusqu'à l'hôtel ou gisait à cet instant le cadavre ensanglanté
de la jeune vierge.
Les visions de Cébil lui avait prédit l'arrivé de son fils en ce lieux.

[Miran:] Est-ce toi le prêtre des glaces, terreur de ma vie, cause de mon
périple?
Le Monarque : Si tu est l'enfant de la prophétie, le maître du temps et des
cataclysmes, si coule en toi le sang de Cébil, alors fais de nous tes
disciples? Règne à la droite de ton père, Fait honneur à cette terre, Règne
en maître sur notre enfer, prends la tête de notre guerre!

Le silence était tombé, Miran regardait fixement Cébil, il perçu dans son
regard la jouissance de la torture, la débauche de son âme, tous ces
plaisirs pervers affligés à ses victimes?
Miran savait maintenant que son sang n'était pas pur, les rives de son
histoires s'éclaircissaient au c?ur de l'obscurité du démon des terres
gelées.
Connaître la vérité lui permettait enfin de goûter au repos de son âme?mais
à quel prix?

[Miran:] Ma quête se termine, Mon esprit s'illumine?
Oh, vision d'horreur? Mon regard n'est maintenant que terreur?
Je vois en tes yeux ma nature véritable, tes attentes effroyables, tes
projets implacables.

[Cébil:] Viens avec moi, régner sur le monde.
Que la prophétie s'accomplisse, qu'enfin, règne le vice?

[Miran:] Je suis venu chercher l'histoire de mon passé , en toi j'ai trouvé?
laisse moi maintenant retourner en paix?

08. Le Baptême Du Diable

Cébil n'avait pas eu la réponse tant attendu, miran put lire en ces yeux une
grande déception et su à cet instant que le retour en son village paisible
n'était plus?

[Cébil:] Les guerriers de l'extinction ne sont jamais né comme tel.
N'espère pas le salut d'une religion qui bat de l'aile,
Vois mon royaume au summum de sa gloire, des entrailles de la terre je
savoure ma victoire, le début de mon règne est comme un sablier, ou chacun
de ses grains, est un homme que j'ai tué?
[Miran:] Je ne suis pas ton allié, tu ne peux me convertir.
Que peux-tu faire contre mon grés, si ce n'est?m'anéantir?
tu ne peux pas changer mon âme, et par ces mots?je me condamne?

[Cébil:] Tu es ma progéniture?
[Miran:] Nous n'avons de commun que l'appartenance à une même famille.
[Cébil:] Nous sommes lié par un même destin?
[Miran:] Mon destin m'appartient, je suis le seul juge du chemin de mon âme
[Cébil:] Ton insolence me ressemble?
[Miran:] Elle n'est que le reflet de ta laideur et de ta haine?
[Cébil:] Cette même haine qui anime tes pensées?
[Miran:] Mes pensées à ton égard ne peuvent être que désir de vengeance?
Combien de morts, combien de martyrs, te faudra-t-il encore pour nous
laisser en paix
[Cébil:] La tendresse de ton âme n'est pas mon allié?Si tu veux le repos, il
te faudra me tuer, mais pourras-tu sacrifier ta bien aimée, car c'est la le
seul moyen d'acquérir ma force?Cette même puissance qui pourra me tuer et
permettre à ce peuple de retrouver la paix.
Le regard de milara suffit à miran à comprendre les propos de son père. Ce
qu'il disait était vrai?
Voyant l'égarement de son fils, Cébil disparu, leur laissant le temps
d'appréhender leur triste sort?
Seul le monarque resta dans la salle des rituels, arbitre d'un débat sans
issu.

09. Et La Lumière Fut

A cet instant, Miran et Milara se retrouvaient seuls dans cette salle des
rituels, ornée à chacun de ses coins des piliers fondateurs de ce temple de
la luxure?

Seul un acte infâme, malveillant et de sombres paroles incantatoires pouvait
permettre à Miran d'acquérir la puissance de son père.

Seul, cette force divine lui permettrai de vaincre Cébil et de l'expédier
aux confins des enfers.

Le sacrifice de Milara devenait le dernier espoir de l'humanité?

10. L'antre Des Morts

[Miran:] Etre le bourreau de mon amour ou celui de la race humaine, voilà le
poids de la décision qui m'est imposée?Non?
Comment puis-je décider de ta mort, la privation d'un avenir, qui aussi
incertain qu'il soit?Amour? Terreur? Je ne peux pas

[Milara:] Miran, l'amour que je te porte est le fruit d'une passion.
Ni la souffrance, ni la mort ne détruira notre union.

Un sourire vint marquer le visage du monarque. L'amour qui unissait Miran et
Milara lui semblait futile. Le dénouement de leur histoire lui était certain
et sans appel.

[Le Monarque:] Les portes du temps, le contrôle d'une vie, voilà la richesse
de l'héritage que te lègue ton père.
tu n'es qu'un enfant?mais ces mystères sont Ta vie, cesse donc d'ignorer ce
don, la puissance de tes ancétres?

[Miran:] Sache misérable prêtre noir, que je ne puis me résigner à voir ton
maître continuer?Tueries? Pillage?Je ne veux pas.

[Milara:] le temps nous presse, il faut choisir entre ma vie et la tuerie.
Regarde moi, car tu le sais, le choix est déjà fait.

Des larmes de sueurs coulaient sur le front de Miran. L'instant fatidique
approchait. Miran pris le glaive de la conjuration encore ancré dans les
entrailles de la vierge, et, s'approcha lentement de Milara?

[Miran:] Non?Milara, écoute moi?Non?je t'en supplie?Non?

Avec l'aide de Milara, Miran enfonça le glaive si brutalement que les cris
de cette dernière se firent entendre bien au delà du monastère?jusqu'aux
frontières du fleuve maudit.

Le monarque, témoin de cette scène fut agréablement surpris lorsqu'il vit
dans le regard de Miran, celui de son père?
Il y vit la haine et la satisfaction, le plaisir du meurtre et de
l'humiliation?
Miran n'était plus car son enveloppe charnelle était maintenant en train de
s'abreuver du sang pur et écarlate de sa victime, la déshabillant par la
même occasion afin d'aspirer tel un nouveau-né les glandes mammaires de sa
poitrine?

Le visage de Miran, empli du sang de son amour, laissa apparaître une larme,
symbole de son combat intérieur, victime de son inguérissable mal.

[Le Monarque:] Tu es mon seigneur, je ne peux que le croire.
Que ton père en ce lieux, soit des notre, pour savourer sa victoire.
Vois, ce sang répandu, ce que tu es devenu?
Que ton père en ce lieux, soit des notre, pour savourer sa victoire?

11. Une Quête Sans Lendemain

Cébil apparu soudainement, la satisfaction de son ?uvre était marquée sur
son visage?Mais lorsqu'il croisa le regard de Miran, il s'aperçu que
l'esprit de son fils n'avait pas pu prendre le dessus sur la volonté de
vengeance de Miran, sur son insurmontable peine?
Cébil recula de quelques pas, car il savait que le sacrifice de Milara lui
avait permis d'accéder au pouvoirs et à la force de ses ancêtres?

[Cébil:] Je t'es donné la vie pour que tu répandes la mort
Pourquoi m'avoir déçu, je t'aurai céder mon royaume
Tu renies ce que tu es, mais n'oublis pas qu'être mon fils n'autorise pas
les préjudices.
Oserais-tu défier ton père?Oserais-tu me déclarer la guerre?
Mes pouvoir sont illimité, je régnais, règne et régnerai,
J'arracherai ta chair de mes crocs, que ce temple soit ton tombeau?
Miran: Il est temps pour toi de purger tes fautes.
Eternelle sera ma souffrance, ultime sera la tienne?
Que ta dépouille soit mon repos?

Miran se rapprocha de Cébil d'un pas lourd et décidé, le combat était à
présent inévitable?
Débuta alors une lutte sanguinaire.
Au fur et à mesure que la puissance des rites maléfiques se déchaînaient,
les murs se tapissaient de giclées de sang encore tiède?

[Miran:] Que ma peine, soit ma haine
Que cette heure, soit la tienne
Ce combat est à mes yeux une délivrance, qu'a chacun de mes coups s'accorde
une?
[Cébil:] Ce duel a pour unique but, de te montrer le châtiment, que je fais
subir aux chiens galeux?Qu'a chacun de mes coups s'accorde?
[Miran:] ?une souffrance?

Chaque impact des coups portés par Miran, marquait Cébil au plus profond de
sa chair. Ce dernier ne pouvait faire face à l'esprit de haine et de
vengeance que générait son fils.
Miran, pourtant novice dans l'acquisition de sa force, prenait goût à cette
puissance?

[Miran:] Que ma peine, soit ma haine
Que cette heure, soit la tienne

Défiguré par les assauts que lui avait porté son fils, gisant sur le sol tel
un rat mort en décomposition, Cébil n'avait de cesse de perpétuer un sourire
sournois,
tel un mourrant victorieux et honoré?

[Miran:] Cesse de sourire, je ne t'achèverai point.
Il est trop agréable à mes yeux de te voir mourir à petit feu?

Dans un dernier soupir, Cébil rendit l'âme?
Dans un dernier regard, il vit Miran douter de sa victoire?

[Milara (une voix de l'au delà):] Ton combat se termine ici, les rives de ton
histoire se sont éclaircis?
Mais le prix à payer est ton humanité, la résurgence d'un démon jusqu'alors
enterré.
Sache que tu n'es pas responsable, à tous tes méfaits je te juge
non-coupable, Mon amour n'est pas ébranlé, je t'aimerais même dans
l'éternité?

12. Les Larmes Du Destin

Miran avait vaincu son père, le prêtre des glaces, mais cette lutte n'avait
que faciliter la tâche au démon qui jusqu'alors n'était pas parvenu à
terrasser l'âme pur de Miran. A cet instant, ce corps renfermait en lui les
regrets et la jouissance, l'esprit d'un jeune homme et celui d'un démon.
C'était une lutte intérieur qui débutait, les lauriers de la victoire étant
le règne d'un corps, la domination d'un peuple.
Les images se bousculent, la mort de Milara, le meurtre d'un amour ou le
meurtre d'une putain?
L'esprit de Miran n'est plus que brouillard?Alors qu'il pense que le combat
est fini, celui-ci ne fait que commencer?
Des larmes se mettent à couler sur ses joues, la tristesse et la peur, les
larmes de son destin?
La possession de son corps arrivait à maturité et dans un dernier instant de
lucidité, d'amour et d'humanisme, Miran se transperça le c?ur à l'aide du
glaive de la conjuration.
Le temple disparu alors, laissant sur le lieux du carnage trois cadavres
baignant dans une marre de sang écarlate?
Miran, les larmes de son destin ancrées sur ses joues?
Milara, défigurée par la douleur de son sacrifice?
Et Cébil, au sourire incrusté sur le visage?Sourire qu'il emmena dans
l'autre monde?celui des ténèbres?là ou l'attendait un nouvel ère de
prospérité?

13. Les Larmes Du Destin

Miran avait vaincu son père, le prêtre des glaces, mais cette lutte n'avait
que faciliter la tâche au démon qui jusqu'alors n'était pas parvenu à
terrasser l'âme pur de Miran. A cet instant, ce corps renfermait en lui les
regrets et la jouissance, l'esprit d'un jeune homme et celui d'un démon.
C'était une lutte intérieur qui débutait, les lauriers de la victoire étant
le règne d'un corps, la domination d'un peuple.
Les images se bousculent, la mort de Milara, le meurtre d'un amour ou le
meurtre d'une putain?
L'esprit de Miran n'est plus que brouillard?Alors qu'il pense que le combat
est fini, celui-ci ne fait que commencer?
Des larmes se mettent à couler sur ses joues, la tristesse et la peur, les
larmes de son destin?
La possession de son corps arrivait à maturité et dans un dernier instant de
lucidité, d'amour et d'humanisme, Miran se transperça le c?ur à l'aide du
glaive de la conjuration.
Le temple disparu alors, laissant sur le lieux du carnage trois cadavres
baignant dans une marre de sang écarlate?
Miran, les larmes de son destin ancrées sur ses joues?
Milara, défigurée par la douleur de son sacrifice?
Et Cébil, au sourire incrusté sur le visage?Sourire qu'il emmena dans
l'autre monde?celui des ténèbres?là ou l'attendait un nouvel ère de
prospérité?