Les Discrets - Ariettes Oubliées... lyrics
Tracks 01. Linceul D'Hiver
02. La Traversée 03. Le Mouvement Perpétuel 04. Ariettes oubliées I: Je devine à travers un murmure... 05. La Nuit Muette 06. Au Creux De L'Hiver 07. Après l' ombre 08. Les Regrets 09. Le Souffle Froid 10. Ariettes Oubliées II: Il Pleure Dans Mon C?ur? 11. L'échappée 01. Linceul D'Hiver
[Instrumental]
02. La Traversée
C'est cette fille
Celle qui sort des lacs endormis Le vert y est translucide L'eau devient marécage Et les feuilles grises Mais pourtant tout est là Comme on l'avait imaginé Mais pourtant tout est là Comme on l'avait imaginé Nous les offensés Nous les apeurés Touchant de nos sens Celle que l'on a tant redoutée Nous les offensés Nous les apeurés Touchant de nos sens Celle que l'on a tant redoutée Glacés et apaisés On se laisse glisser Glacés et apaisés On se laisse glisser Dans celle qui ne peux Que nous embrasser Pour mieux nous étouffer Dans celle qui ne peux Que nous embrasser Pour mieux nous étouffer (Des larmes sur nos joues) (Privilège de ceux qui n'ont pas) (Encore sombré) Des larmes sur nos joues Privilège de ceux qui n'ont pas Encore sombré Des larmes sur nos joues Privilège de ceux qui n'ont pas Encore sombré 03. Le Mouvement Perpétuel
Ils ont chuté
Ils se raccrochent aux parois d'un mur Qui sous leurs doigts Se transforme en terre Friable et humide Ils aspirent à remplir ce vide Afin de la ralentir Afin de la ralentir Chute éternelle Dans les profondeurs Aux odeurs du passé Là-bas, il y a des âmes errantes Celles d'un autre temps Retournés À l'envers La chute inversée Et la lumière apparaît Creusée dans la clarté Elle devient l'espoir D'entrevoir cet indicible Inaccessible 04. Ariettes oubliées I: Je devine à travers un murmure...
Je devine à travers un murmure
Le contour subtil des voix anciennes Et dans les lueurs musiciennes Amour pâle, une aurore future Et mon âme et mon c?ur en délires Ne sont plus qu'une espèce d'?il double Où tremblote à travers un jour trouble L'ariette, hélas, de toutes lyres De toutes lyres De toutes lyres O mourir de cette mort seulette Que s'en vont Balançant jeunes et vieilles heures O mourir de cette escarpolette O mourir de cette mort seulette Que s'en vont Balançant jeunes et vieilles heures O mourir de cette escarpolette 05. La Nuit Muette
Parfois je pleure
Je pleure des morts Qui ne le sont Le sont pas encore Certains soirs Lorsque la nuit tombe Cauchemars et frayeurs A mes peurs la raison succombe Et j'enterre Et j'enterre des corps Dont le c?ur Dont le c?ur bat encore Certains soirs Lorsque la nuit tombe Cauchemars et frayeurs A mes peurs la raison succombe Incessantes angoisses Transformant l'aimée amante Horreur En un triste corps sans âme L'aube Et la douceur du soleil Réchauffent de leurs rayons Mes yeux encore humides Mais les journées sont courtes Quand du soleil on connaît la masque Et qu'à la nuit tombée Les sourires deviennent grimaces 06. Au Creux De L'Hiver
C'est la neige qui m'a amené
Sur cette terre étrange Ici, la lumière n'éblouit Que ceux qui ne croient plus aux songes Le silence étranglera Les sceptiques Gris, le ciel laissera Entrevoir ses mille robes invisibles 07. Après l' ombre
Ce matin
Près du bois Elle se tenait là Près de moi Dans les forêts Elle s'engouffre M'attirant Dans son souffle Dans la terre plus de pas Dans les pierres plus de toi " Sombre, obscure Révèle-toi, je suis là " Dans la terre plus de pas Dans les pierres plus de toi " Sombre, obscure Révèle-toi, je suis là " À la chapelle, tremble Une gorge se déploie À la chapelle, tremble Une gorge se déploie Ôte moi le cri Vole une vie Au-delà de la lumière Ôte moi le cri Vole une vie Au-delà de la lumière Sombre, belle Je t'oublie Sombre, belle Je t'oublie Dépourvu de mon âme Libéré de ta voix Dépourvu de mon âme Libéré de ta voix Je t'oublie Sombre, belle Je t'oublie Sombre, belle Je t'oublie Sombre, belle Je t'oublie Sombre, belle Je t'oublie Sombre, belle 08. Les Regrets
Instrumental
09. Le Souffle Froid
Instrumental
10. Ariettes Oubliées II: Il Pleure Dans Mon C?ur?
Il pleure dans mon c?ur
Comme il pleut sur la ville Quelle est cette langueur Qui pénètre mon c?ur? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits Pour un c?ur qui s'ennuie Ô le chant de la pluie Il pleure sans raison Dans ce c?ur qui s'éc?ure Quoi, nulle trahison? Ce deuil est sans raison C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon c?ur a tant de peine C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon c?ur a tant, a tant de peine 11. L'échappée
Un jour je me réveillerai
Les yeux noirs couleur bitume Et je pleurerai des larmes de goudron Les poumons noirs, le c?ur engourdi Comme un oiseau loin de son nid L'air pur me manque Le bruit des gens autour m'angoisse La ville s'immisce peu à peu Dans ce corps maigre qu'est le mien Obstruant ainsi mes rêveries joyeuses D'un idéal qui s'éteint D'un idéal qui s'éteint Sais-tu de quoi j'ai envie? De partir vivre dans les montagnes Entouré de hauts sapins Je m'allongerai sur la mousse Sentirai l'odeur des champignons Des fleurs et de la terre humide |