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Inhepsie - Obédience lyrics



Tracks



01. Dernier Soupir

Aux vêpres de mon sommeil
Mon éternel repos
A l'aube de mon éveil
Je remets mon flambeau.

Et je dois m'en aller
Vous laissant vos duels
Me laver m'acquitter
De vos funestes fiels.

Mais je me dois prier votre ultime bonté
De me faire miroiter de partir sans regrets.
De ma dernière demeure, j'aimerai pouvoir sourire
Effacer mes erreurs de mon dernier soupir.

Enfin ma délivrance,
Oh mon fidèle tombeau
A l'ère de ma naissance
Je vous laisse mon égo.

Et je dois m'en aller
Vous léguant vos merveilles
M'évanouir, oublier
Vos supplices sans pareils.

02. Arkana

Elle venait de loin
Pour voir ce qu'est l'humain
Elle croyait en vain
Que nous serions des Saints
Elle suit son instinct
Se fait séraphin
Elle absoudrait bien
Nos actes inhumains...

Fille de lumière en colère
Poussière d'étoile sur la terre
Elle s'incarna dans l'armada
Pleure pas, pleure pas Arkana
Pleure pas Arkana !

Elle donnera la main
A tout les orphelins
Elle mènera les siens
A des fins sans déclins
Elle donnera son sein
A ceux qui ont faim
Elle scellera le lien
D'un nouveau lendemain...

Fille de lumière en colère
Poussière d'étoile sur la terre
Elle s'incarna dans l'armada
Pleure pas, pleure pas Arkana
Pleure pas Arkana !

03. Clair de Lune

Couvrant d'étoiles sa nostalgie,
Le jour s'est évanoui,
Et celle qui pleure au clair de lune
Ne veut qu'on l'importune.

Elle erre les soirs
Pleine de désespoir
Et personne ne la verra.
Elle accuse son temps
D'être trop pesant
Et personne ne le saura.

Souffrant d'être l'égérie
De sa douce mélancolie,
Celle qui pleure au clair de lune
Noiera son infortune.

Elle tourne et tourne en rond dans sa tête
Et rien ne saura taire,
Les maux hurlants qui résonnent et s'entêtent
Jusqu'au creux de sa chair.
Elle passe son temps à effleurer le vent
De ces gestes déments.
Elle voudrait tant
Caresser l'instant
D'un sourire insouciant.
Elle tourne et tourne en rond dans sa tête
Et rien ne saura taire,
Les maux hurlants qui résonnent et s'entêtent
Jusqu'au creux de sa chair.

Elle sanglote parfois
Au-dessus des toits
Et personne ne la verra.
Elle attend son heure
Apres quelques peurs
Et personne ne le saura.

Mais soufflant à la nuit
"Deviens ma fidèle amie "
Celle qui pleure au clair de lune
Noiera son infortune.

04. Savoir Pourquoi

Il y a des fois où j'aimerais bien savoir pourquoi
La vie des uns demeure sans aucun lendemain.
Il y a des lois où l'on n'a pas tous les mêmes droits,
Mais que penser quand on voit la vie s'en aller
S'éloigner, s'effacer, s'en aller ?

Je ne pensais pas qu'un jour
L'amour mettrai fin à tes jours.
Que tous ces corps en désaccords
Signeraient ta mise à mort.
Tu croyais que l'amour,
Ça ne serait que du plaisir
Mais pas que sans détours
Tu risquerais d'en mourir !

J'aimerais te le dire
Que ton regard c'est l'avenir,
Mais seulement, c'est mentir
Ça ne sera qu'un souvenir.
J'aimerais te sourire
Et pouvoir te guérir.
Mais seulement, t'es souffrant,
La maladie s'étend?

Je ne pensais pas que tu serais sourd
A tous ces beaux discours.
Que tant de tords et de retords
Flingueraient tes anticorps.
Tu croyais que l'amour
Comblerait tes désirs.
Mais pas que sans détours
T'y trouverais le pire?

J'aimerais te garder
Et pouvoir te soulager.
Pas seulement te regarder
Sans pouvoir t'aider.
J'aimerais te chérir
Et pouvoir te retenir.
Pas seulement faire semblant
Que tu resteras vivant

05. Grimoire

J'ai vu la couleur de la peine
J'ai vu la colère de la Haine
J'ai su la guerre de nos vies,
J'ai su la douleur de L'oublie

Du miroir de nos âmes,
Se reflète le grimoire des Larmes.
Composant ses chapitres,
Du célèbre libre arbitre.
Ainsi l'exutoire
Se décrit sans espoir
Et périt en mémoire
De notre infâme bon vouloir

J'ai vu l'horreur de nos scènes,
J'ai vu l'amère rengaine,
J'ai su le repère de l'ennuie,
J'ai su l'odeur de la suie.

06. Les Anges

Mais combien de visages seront tailladés
Avec leurs regards effacés, oubliés ?
Mais combien de peuples seront déracinés
Avec leurs histoires et vies inachevées ?

Combien de prières
Feront taire l'autoritaire ?
Combien espère sauver la terre ?
Combien irait jusqu'à le faire ?

J'imagine en refermant les paupières
De doux êtres en qui ma foi espère.

Et j'attends impatiemment la Lumière
Et les Anges plein de louanges en qui j'espère
Est-cela ta chance ?
Cette délivrance
Vers ton Père ?
Mais est-ce que les anges se dérangent sur terre, j'espère?

Mais combien de villages seront dévastés
Avec leurs égards et passés tous pillés ?
Mais combien de peurs nous seront instaurés
Avec leurs services et sévices imposés ?

Quel est l'homme qui porterait
En son sang tant d'infamie ?
Quel est l'hymne qui porterait
En son chant tant d'ignominie ?
Quel est l'homme qui inspirait
Pour son rang, tant d'immondices
Quel est l'hymne qui inspirait
Pour son temps, tant de sacrifices ?

07. Innocence

Toute la romance de son enfance
C'était l'indifférence,
Et tous les souhaits qui le couvraient
N'étaient que des regrets.
Toute la malchance de sa naissance
C'était les circonstances,
La douleur est ce qu'il était
C'était qu'il existait !

Seul dormant en pleurant, il rêvait du vent
Qu'effacerait simplement la vie d'un innocent.
Innocence?

Toute l'ignorance de sa souffrance
C'était l'obéissance
Il croit et fait ce qui leur plait
C'était ce qu'il leur devait !
Toute l'évidence de sa sentence
Était son innocence,
Les coups, les plaies qu'il subissait
Était ce qu'il vivait !

08. Obédience

Je vois là ton errance
Tes sens en indolence
Ta nation comme romance
Ils te feront perdre ta pertinence
Ta mémoire sera ta pénitence
Je te fais mes condoléances
Tu leur offres ta dernière danse
J'veux pas voir ta révérence !

Obedience

Tu lui dois obéissance
A ta chère croyance
Ca n'est là qu'une créance
A ceux qui font séance
Ils s'en remplissent la panse
Et toi tu crèves en silence

Ils diront que la guerre est sainte
En se saoulant à l'absinthe
C'est le souhait de son excellence
Un peu le jouet de la purulence
Oh nom de Dieu et non du feu
Oh nom du Père
Oh nom de tes frères
Oh nom du Fils et non du vice !

09. Il Est Temps

Que le ciel nous épargne
Du haut de cette grisaille,
Mais la misère nous gagne
Du haut de nos entrailles.

Que le ciel nous accapare
Du haut de son brouillard,
Mais la misère a pris part
Du haut des étendards.

Et les feux nous embrasent
Par les vents qui nous enlacent.
Mais les heures s'entrelacent
Au temps qui lui, s'efface.

Et les feux bercent l'enfance
Par les vents quelle décadence !
Mais les pleurs se dispensent
Du temps qui se dépense?

Mais le temps n'attend plus
Que les gens n'enfantent plus.
Car le temps s'impatiente?

Que le ciel nous inspire
Du haut de ces nuages,
Mais la misère transpire
Du haut de nos carnages.

Et les feux font leur danse
Par les vents qui les cadencent.
Mais les heures se distancent
Du temps qui se balance.

Et les feux pleins de grâce
Par les vents qui les valsent.
Mais les pleurs sont sagaces
Et le temps lui s'agace !

Mais le temps n'attend plus
Que les gens n'enfantent plus.
Car le temps s'impatiente?
Peut-être parce qu'il est temps.
Mais le temps n'attend plus
Que les gens ne s'affrontent plus.
Car le temps s'impatiente?
Peut-être parce qu'il est temps