Inhepsie - Obédience lyrics
Tracks 01. Dernier Soupir
02. Arkana 03. Clair de Lune 04. Savoir Pourquoi 05. Grimoire 06. Les Anges 07. Innocence 08. Obédience 09. Il Est Temps 01. Dernier Soupir
Aux vêpres de mon sommeil
Mon éternel repos A l'aube de mon éveil Je remets mon flambeau. Et je dois m'en aller Vous laissant vos duels Me laver m'acquitter De vos funestes fiels. Mais je me dois prier votre ultime bonté De me faire miroiter de partir sans regrets. De ma dernière demeure, j'aimerai pouvoir sourire Effacer mes erreurs de mon dernier soupir. Enfin ma délivrance, Oh mon fidèle tombeau A l'ère de ma naissance Je vous laisse mon égo. Et je dois m'en aller Vous léguant vos merveilles M'évanouir, oublier Vos supplices sans pareils. 02. Arkana
Elle venait de loin
Pour voir ce qu'est l'humain Elle croyait en vain Que nous serions des Saints Elle suit son instinct Se fait séraphin Elle absoudrait bien Nos actes inhumains... Fille de lumière en colère Poussière d'étoile sur la terre Elle s'incarna dans l'armada Pleure pas, pleure pas Arkana Pleure pas Arkana ! Elle donnera la main A tout les orphelins Elle mènera les siens A des fins sans déclins Elle donnera son sein A ceux qui ont faim Elle scellera le lien D'un nouveau lendemain... Fille de lumière en colère Poussière d'étoile sur la terre Elle s'incarna dans l'armada Pleure pas, pleure pas Arkana Pleure pas Arkana ! 03. Clair de Lune
Couvrant d'étoiles sa nostalgie,
Le jour s'est évanoui, Et celle qui pleure au clair de lune Ne veut qu'on l'importune. Elle erre les soirs Pleine de désespoir Et personne ne la verra. Elle accuse son temps D'être trop pesant Et personne ne le saura. Souffrant d'être l'égérie De sa douce mélancolie, Celle qui pleure au clair de lune Noiera son infortune. Elle tourne et tourne en rond dans sa tête Et rien ne saura taire, Les maux hurlants qui résonnent et s'entêtent Jusqu'au creux de sa chair. Elle passe son temps à effleurer le vent De ces gestes déments. Elle voudrait tant Caresser l'instant D'un sourire insouciant. Elle tourne et tourne en rond dans sa tête Et rien ne saura taire, Les maux hurlants qui résonnent et s'entêtent Jusqu'au creux de sa chair. Elle sanglote parfois Au-dessus des toits Et personne ne la verra. Elle attend son heure Apres quelques peurs Et personne ne le saura. Mais soufflant à la nuit "Deviens ma fidèle amie " Celle qui pleure au clair de lune Noiera son infortune. 04. Savoir Pourquoi
Il y a des fois où j'aimerais bien savoir pourquoi
La vie des uns demeure sans aucun lendemain. Il y a des lois où l'on n'a pas tous les mêmes droits, Mais que penser quand on voit la vie s'en aller S'éloigner, s'effacer, s'en aller ? Je ne pensais pas qu'un jour L'amour mettrai fin à tes jours. Que tous ces corps en désaccords Signeraient ta mise à mort. Tu croyais que l'amour, Ça ne serait que du plaisir Mais pas que sans détours Tu risquerais d'en mourir ! J'aimerais te le dire Que ton regard c'est l'avenir, Mais seulement, c'est mentir Ça ne sera qu'un souvenir. J'aimerais te sourire Et pouvoir te guérir. Mais seulement, t'es souffrant, La maladie s'étend? Je ne pensais pas que tu serais sourd A tous ces beaux discours. Que tant de tords et de retords Flingueraient tes anticorps. Tu croyais que l'amour Comblerait tes désirs. Mais pas que sans détours T'y trouverais le pire? J'aimerais te garder Et pouvoir te soulager. Pas seulement te regarder Sans pouvoir t'aider. J'aimerais te chérir Et pouvoir te retenir. Pas seulement faire semblant Que tu resteras vivant 05. Grimoire
J'ai vu la couleur de la peine
J'ai vu la colère de la Haine J'ai su la guerre de nos vies, J'ai su la douleur de L'oublie Du miroir de nos âmes, Se reflète le grimoire des Larmes. Composant ses chapitres, Du célèbre libre arbitre. Ainsi l'exutoire Se décrit sans espoir Et périt en mémoire De notre infâme bon vouloir J'ai vu l'horreur de nos scènes, J'ai vu l'amère rengaine, J'ai su le repère de l'ennuie, J'ai su l'odeur de la suie. 06. Les Anges
Mais combien de visages seront tailladés
Avec leurs regards effacés, oubliés ? Mais combien de peuples seront déracinés Avec leurs histoires et vies inachevées ? Combien de prières Feront taire l'autoritaire ? Combien espère sauver la terre ? Combien irait jusqu'à le faire ? J'imagine en refermant les paupières De doux êtres en qui ma foi espère. Et j'attends impatiemment la Lumière Et les Anges plein de louanges en qui j'espère Est-cela ta chance ? Cette délivrance Vers ton Père ? Mais est-ce que les anges se dérangent sur terre, j'espère? Mais combien de villages seront dévastés Avec leurs égards et passés tous pillés ? Mais combien de peurs nous seront instaurés Avec leurs services et sévices imposés ? Quel est l'homme qui porterait En son sang tant d'infamie ? Quel est l'hymne qui porterait En son chant tant d'ignominie ? Quel est l'homme qui inspirait Pour son rang, tant d'immondices Quel est l'hymne qui inspirait Pour son temps, tant de sacrifices ? 07. Innocence
Toute la romance de son enfance
C'était l'indifférence, Et tous les souhaits qui le couvraient N'étaient que des regrets. Toute la malchance de sa naissance C'était les circonstances, La douleur est ce qu'il était C'était qu'il existait ! Seul dormant en pleurant, il rêvait du vent Qu'effacerait simplement la vie d'un innocent. Innocence? Toute l'ignorance de sa souffrance C'était l'obéissance Il croit et fait ce qui leur plait C'était ce qu'il leur devait ! Toute l'évidence de sa sentence Était son innocence, Les coups, les plaies qu'il subissait Était ce qu'il vivait ! 08. Obédience
Je vois là ton errance
Tes sens en indolence Ta nation comme romance Ils te feront perdre ta pertinence Ta mémoire sera ta pénitence Je te fais mes condoléances Tu leur offres ta dernière danse J'veux pas voir ta révérence ! Obedience Tu lui dois obéissance A ta chère croyance Ca n'est là qu'une créance A ceux qui font séance Ils s'en remplissent la panse Et toi tu crèves en silence Ils diront que la guerre est sainte En se saoulant à l'absinthe C'est le souhait de son excellence Un peu le jouet de la purulence Oh nom de Dieu et non du feu Oh nom du Père Oh nom de tes frères Oh nom du Fils et non du vice ! 09. Il Est Temps
Que le ciel nous épargne
Du haut de cette grisaille, Mais la misère nous gagne Du haut de nos entrailles. Que le ciel nous accapare Du haut de son brouillard, Mais la misère a pris part Du haut des étendards. Et les feux nous embrasent Par les vents qui nous enlacent. Mais les heures s'entrelacent Au temps qui lui, s'efface. Et les feux bercent l'enfance Par les vents quelle décadence ! Mais les pleurs se dispensent Du temps qui se dépense? Mais le temps n'attend plus Que les gens n'enfantent plus. Car le temps s'impatiente? Que le ciel nous inspire Du haut de ces nuages, Mais la misère transpire Du haut de nos carnages. Et les feux font leur danse Par les vents qui les cadencent. Mais les heures se distancent Du temps qui se balance. Et les feux pleins de grâce Par les vents qui les valsent. Mais les pleurs sont sagaces Et le temps lui s'agace ! Mais le temps n'attend plus Que les gens n'enfantent plus. Car le temps s'impatiente? Peut-être parce qu'il est temps. Mais le temps n'attend plus Que les gens ne s'affrontent plus. Car le temps s'impatiente? Peut-être parce qu'il est temps |