Inhepsie - Orbe lyrics
Tracks 01. Imagination
02. Raison 03. Volonté 04. Affectivité 05. Activité 06. Jugement 07. Sociabilité 08. Orbe 09. Reflet 01. Imagination
Oh, mon très bel imaginaire
Devenu terre à terre, Mon Eden éphémère, Mon refuge salutaire. Mon beau rêve d'antiquaire Devenu que poussière, Mon premier univers, Mon ultime repère! Où es-tu Imaginaire perdu? Dans l'oubli, De notre amnésie. Mais où est donc ton atmosphère? Monde unitaire, Bien loin du primaire, Dont tu fus originaire. Calibré à qui veut bien plaire, Ancêtre visionnaire, Virtuel linéaire Dont la courbe ne peut que déplaire. Où es-tu Imaginaire perdu? Dans l'oubli, De notre amnésie. Où es-tu Imaginaire perdu? Imaginaire déchu... 02. Raison
Quelle belle faculté que de raisonner,
Mais faut-il savoir l'écouter Cet écho étouffé, apte à nous guider Aussi sait-on l'ignorer. Quelle très belle pensée que de se savoir sensé, Mais sait-on ce qu'est s'interroger? Quelle belle faculté que de modérer, Mais faut-il savoir tempérer! Cette Raison que n'a personne, Que nul ne façonne, Celle qui nous empoisonne, Celle qui nous déraisonne, Cette Raison que l'on questionne, Quelle maldonne, Celle que l'on abandonne, Cette Raison, qu'elle nous pardonne! Quelle belle faculté que de modérer, Mais faut-il évaluer, Nos âmes insensées bonnes qu'à s'égarer Aussi sait-on le nier, Quelle manière de songer, de croire en nos idées, Mais sait-on ce qu'est rêver? Quelle belle faculté que de raisonner, Encore faut-il savoir raisonner... 03. Volonté
Mais pourquoi, nous assomment
Alors de tels désirs! Dans l'attente languissante Qu'expirent, Nos âpres et cruelles Quêtes d'empires. Mais pourquoi le pire reste à venir? Et cette volonté Qui se résume aux vux; Priés et jalousés, Crachés aux chanceux; Envie, vices hypocrites, Égoïstes rêves des cieux; Que pleure et s'acharne La vertu des envieux. Et pour tant de souhaits Qui ne sont bons qu'à moisir, Poussière qui rassasie et inspire, S'oublie dans l'éphémère Loi du souvenir. Et pourtant le pire reste l'avenir... Mais quelle volonté Qui se consume aux Dieux; D'un feu tellement athée, Crépitant aux haineux; Les douloureuses étincelles Brillant dans nos yeux. Que s'attisent et se meurent Nos chers caprices odieux... 04. Affectivité
Sommes-nous très affectés
De nous lier d'affectivité, Aux choses brillantes, Aux belles Éclatantes? Continuons de les tenir Par l'amour de nos mires. Usons-les nos possédés, Puis jetons-les ces décédés! Mais serions-nous obligés De nous créer cette affectivité? Ces pulsions si peu triomphantes, Ces émotions nullement clairvoyantes. Mais pourrions-nous le retenir Ce sentiment qui nous chavire? Si pur fut-il cédé, Simplement nous l'avons bafoué! Sommes-nous intéressés De crorie en notre sensibilité? Aux proses émouvantes, Aux nielles scintillantes? Continuons de les enfouir Par l'amour de nous chérir Usons-les nos possédés, Puis jetons-les ces décédés! Mais serions-nous affligés, De eprcevoir cette affinité? Ces émotions frissonnantes. Mais pourrions-nous le maintenir, Cet état qui nous transpire? Si pur fut-il cédé, Simplement nous l'avons bafoué! Faisons l'éphéméride De nos éphémères rites! 05. Activité
Aux actes dédiés aux beaux agités;
Aux arbres lésés par l'agilité. Aux âmes défragmentées, aux beaux déréglés; Aux astres blasés par la rentabilité. Aux actes défiés aux beaux sages aimés; Aux arbres blessés par l'âge insé. Aux âmes dévastées, aux beaux dégénérés; Aux astres lassés par l'aliéné. Aux actes désavoués aux beaux effrontés, Aux arbres râblés par la productivité. Aux âmes échouées, aux beaux décrétés, Aux astres bafoués par la vanité. Aux actes dévoués, aux beaux exilés; Aux arbres étêtés par l'imbécilité. Aux âmes désancrées, aux beaux vertébrés; Aux astres blâmés par l'humanité. Follow your path, may your mind Emerge from this place . And anywhere you'll go, And anywhere you'll be Reign of silence fades away. Listen to your dreams, listen to your soul. May you see this tree, symbol of your life, Dance with the wind. 06. Jugement
Désarroi ancestral
De l'esprit assouvit, Décadence magistrale De l'ennui qui périt Aux alois qui ont mal De l'envie qui surgit, Transcendance animale De l'avis qui régit. Aux mirages tailladés De regards imposants, Extase canardée Des hasards versants. A nos âges lacérés Par nos phrases d'ignorants, Toute l'emphase accordée Aux cafards amusants, A l'émoi viscéral De cracher ces railleries Résonances infernales De l'ennui qui épie. A leurs rêves animés De pensées renversantes, Que nourrit l'affamé De paroles infamantes. A leur trêve espérée De versets mécréants, Qui pourrit l'accablé Aux rôles dégoûtants. De la pensée qui critique L'apparence d'autrui, Un geste de lassitude S'empare de ma plénitude. De la saleté cynique, De la différence qui détruit, Quelle peste d'attitude Accuse la solitude? 07. Sociabilité
Dès l'aube des temps, l'Homme sait se reconnaître
Par les siens afin de naître, Car l'Homme se cherche... Dès l'aube des temps, l'Homme rêve de s'unir, De bâtir, d'assembler puis de détruire. Car l'Homme se cherche, Éperdu de douleur, Enfreint parce qu'il prêche, Il s'est perdu de leurre! Ce sont ces flammes de nos cultures, Braises de mauvais augures, Qui ont fait de nos vux d'union, Toutes ces différences à la con! Ce sont ces dogmes de nos cultures, Doctrines de mauvais augure, Qui ont fait de nos souhaits d'alliances L'apparition de nos divergences... Et puis encore, l'Homme sait s'identifier, A ceux qu'il croit proche de la vérité. Car l'Homme se cherche... Et puis encore, l'Homme rêve de s'assembler, De créer, de modeler puis de briser. Car l'Homme se cherche, S'évertue de douceur, Empreint de ce qu'il pèche Il s'est vêtu de peur 08. Orbe
A nos rêveries d'Enfant,
Qui nous bercent lentement, Dans l'illusoire Monde sans mémoire. Juste culturel en soi, Je crie inculte en moi. A ces astres qui gravitent, On peut même dire évitent Cette Terre rebus interstellaire. Autour de quoi tourneront Ces mouches qu'attire l'étron? A ces Hommes qui tournent, On peut même dire retournent Cet échange monétaire, Rebus humanitaire, Excrément planétaire! A nos âneries d'Enfant Qui nous dispersent sûrement Dans l'illusoire Monde sans mémoire. Juste possessif en soi, Je crie natif de quoi? Oh beaux satellites, Orbe de l'horreur; Autistes naturels, orbe de la peur. Tout tourne autour de quoi? 09. Reflet
Translucidité parfaite
De l'Incapable doté De facultés défaites. Invisibilité commune De l'existence narguée, Sale connerie mariée à l'infortune Sacrée de l'apparence jouée. Je rêve d'un reflet d'âme, D'un reflet d'Homme! Refais l'âme, Ou refais l'Homme! Rafle et damne Ou rafle et donne Un reflet à l'Homme... Je rêve d'un reflet d'âme, D'un reflet d'Homme. Vide inhérent nous poussant Dans l'antre de ton Néant; Collectivité d'ignorance, Communauté d'arrogance. De nos facultés si bien gardées, Nous en avons parfait Qu'un Ego inlassablement rance... |