Moteur en marche tu es OK pour le départ,
Tu vas courir du matin jusqu'au soir.
T'as tout pour toi pourtant au fond tu voudrais bien,
Tout démolir et changer le destin.

Le temps s'enfuit, il va toujours plus vite, et sans limite,
T'es loin derrière, tu cherches les repères de ton univers.

Et si tu veux regarder le monde en face,
Ouvre les yeux, regarde toi dans la glace.

Sans fard et sans bluffer, tu n'es qu'un homme parmi les hommes
Un visage que l'on gomme.
N'oublie jamais le peu qui t'es donné
Un jour ou l'autre où que tu sois, il faudra payer

C'est l'heure, l'heure de rentrer chez toi
Et dans ses bras tu vas te reposer.
Tu n'auras pas à te forcer pour oublier,
Et digérer les maux de tous les jours.

Toujours les mêmes, les nouvelles du soir, le désespoir.
Perds pas le fil, mais dors tranquille dans ton exil.

Et imagine une île où tu seras roi
Pour éloigner la misère qui sommeille en toi

Sans fard et sans bluffer, tu n'es qu'un homme parmi les hommes
Un visage que l'on gomme.
N'oublie jamais le peu qui t'es donné
Un jour ou l'autre où que tu sois, il faudra payer

L'indifférence est un mal que tu connais bien,
Elle fait parti de ton quotidien
Et si tu veux la regarder bien en face
Ouvre les yeux, regarde toi dans la glace.

Comme un cri dans la nuit venu d'un monde inconnu.
Le signe de vie de ceux qui n'existent plus.
Un reflet lointain, miroir du destin, celui des enfants de demain
Qui feront leur monde vivant à l'heure de la bombe.

Sans un bruit, ils seront qu'elle vit quelque part.
Au fond de la nuit, l'étoile de tous les espoirs.

Elle brille dans le c?ur des innocents, je la vois
Elle brille au fond de nos yeux d'enfants.
Au fond de nos yeux d'enfants ?

Le temps est bien trop court pour ignorer la misère.
L'hiver aux alentours l'existence est éphémère.

Mais où est la vie ? Où est l'envie ? de donner pour mieux recevoir.
Le souffle de l'oubli n'éteint pas l'infime mémoire.

Elle brille dans le c?ur des innocents, je la vois
Elle brille au fond de nos yeux d'enfants.
Oh, elle brille comme la flamme infinie.
Elle brille elle est le signe de vie.

Ne cherche pas trop la raison, c'est l'illusion qui domine.
Inscris ton nom dans la machine, prépare toi à l'action.
Speed au bout de tes limites, ne penses pas, obéis.
Toujours aller plus vite, sois disponible le jour et la nuit.

Je n'sais pas bien où l'on va, il faut tirer l'alarme.
Ce train fou ne mène nulle part.
Ton dieu me désarme et m'enlève l'envie de prier.

Ta ligne blanche, c'est celle qui te fait tenir.
Ta ligne blanche, mais détruit ton avenir.
Comme une avalanche qui étouffe tes pensées,
Ne te laisse aucune chance, si la dose est dépassée.

Quant à toi Mr l'automate, quels sont tes v?ux pour demain ?
Le chemin est bien trop droit, tu n'en vois pas la fin.
T'as du mal à respirer, mais ça n'a pas d'importance
Car la voie t'est tracée, ne jamais laisser passer ta chance.

Chacun pour soi dans le tas, sans verser une larme
Pour celui qui tombe le premier.
Ton dieu n'as pas d'âme, il n'a même pas le droit d'exister.

Ta ligne blanche, c'est celle qui te fait tenir.
Ta ligne blanche, mais détruit ton avenir.
Comme une avalanche qui étouffe tes pensées,
Ne te laisse aucune chance, si la dose est dépassée.

Je n'sais pas bien où l'on va, il faut tirer l'alarme.
Ce train fou ne mène nulle part.
Tes yeux sont vidés, as-tu vraiment l'impression d'exister ?

Le jour se lève et déjà l'horizon se dessine,
Les ombres fuient les lueurs et la nuit s'évanouit.

Dans un éclair, renaît la blanche lumière,
Tout s'éclaire sous un ciel qui s'arrache à la terre.

En levant les yeux, je revois son image immobile.
Son regard de feu inondé des larmes de l'exil.

Elle renie la solitude des matins.
Eclaircit la couleur des froids lendemains.

Rebelle, celle qui donne tant d'envie.
L'envie de résister dans ce monde.
Dans ce monde ?

Au-delà des sentiments, la louve pleure les siens.
Et quand bien même elle aurait le droit de vivre,
Dans ce monde d'oubli, gris, sans avenir, sans rire
Je lui demande pardon, encore,
Au nom de ces trahisons qui ont salient nos âmes.

Elle a trouvé l'envie de vivre, encore, dans la nuit des temps.

Rebelle, celle qui donne tant envie
L'envie de voir plus loin dans ce monde.
Dans ce monde ?

Elle est entrée dans leur vie comme dans un rêve
Ils n'y croyaient plus, le bonheur sans elle serait perdu.

Elle est l'amour et l'innocence.
Elle est future, elle est l'avenir
Elle est lumière dans l'ignorance et le désir.

Fruit de l'âme et de l'envie de donner la vie,
Dans la flamme, dans la flamme qui les appelle

L'aube nouvelle, nouveaux jours, fin de la nuit.
L'aube nouvelle, l'aube nouvelle les appelle.
L'aube nouvelle, main dans la main pour la vie.
L'aube nouvelle, ses yeux qui s'éveillent.

Elle, comme l'eau au creux des rivières
Elle glissera au fil des années.
Elle sera torrent et océan.

Flocon blanc part dans le vent et suit son chemin
Qui se font dans le temps et donne la vie.

L'aube nouvelle, nouveaux jours, fin de la nuit.
L'aube nouvelle, l'aube nouvelle les appelle.
L'aube nouvelle, main dans la main pour la vie.
L'aube nouvelle, ses bras qui se tendent ? vers le jour

L'aube nouvelle les appelle ? à elle ?

Le vent balaie ce qu'il reste de lui, de sa vie.
Elle, elle se rappelle les mots qu'il avait dit :
" Tu existeras à tout prix "

Laisse les faire la guerre, laisse la loin derrière.
Et dans le silence, tu sens sa présence en toi.

Il avait ses lois, son honneur, libre au fond de son c?ur.
Il savait le loup dans la plaine, l'aigle voguant sur les cîmes.
Un monde si loin de la haine, de l'abîme.

Une vieille femme assise regarde au-delà du grillage
Des enfants qui s'amusent, l'esprit dans les nuages.
Et les caresses de son prince glissent comme l'eau sur sa peau.
Sans jamais la frôler, ni la toucher.
Elle rêve encore d'amour pour lui, revoit toujours
Défiler sa vie.

Il avait ses lois, son honneur, libre au fond de ton c?ur.
Il respectait les libertés, les différences autour de lui.
Il avançait dans l'harmonie, la paix qui faisait sa vie.

Rouge comme la peau, il coulait dans ses veines le sang Indien.

Vis ses lois, son honneur, libre au fond de ton c?ur.
Tu sauras le loup dans la plaine, l'aigle voguant vers les cimes.
Un monde si loin de la haine, de l'abîme.
Vis tes lois, ton honneur, libre au fond de ton c?ur.
Le sang qui coulait dans ses veines coule à présent dans les tiennes.
Dans un monde où l'on bâtit des villes
Sur les landes où son âme a grandi ?
Libre