Amesoeurs - Amesoeurs lyrics
Tracks 02. Les Ruches Malades
03. Heurt 04. Recueillement 05. Faux Semblants 07. Trouble (Eveils Infâmes) 08. Video Girl 09. La Reine Trayeuse 10. Amesoeurs 11. Au Crépuscule De Nos Rêves 02. Les Ruches Malades
Flânant au pied des ruches grises,
Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J'ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu'elles gardent en leur sein. 03. Heurt
Nuits sale, jours endormis
Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. C?ur triste j'invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j'ai perdu mon éclat J'ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j'ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J'avance de plus en plus froidement. S'éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m'affaiblissent. En quête de lumière, j'ai perdu mon éclat Je perds l'équilibre, tu n'aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu'est-ce que j'attends, qu'est-ce que j'attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j'écume la route À présent prête à me défendre 04. Recueillement
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille.
Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. 05. Faux Semblants
La nuit n'en finit pas
Je deviens transparente Tu disparais très loin J'oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M'èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l'apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M'èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l'apparence 07. Trouble (Eveils Infâmes)
Encore un de ces matins livides
Où l'angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S'acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu'une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n'existe, Juste le vide et le refuge du silence 08. Video Girl
Tu me croises parfois
Sans jamais pouvoir m'approcher. Le temps de te retourner J'ai déja dispura, Car en fait je n'existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l'écran, La fille de la vidéo. Et si tu m'appelles, je te rejoindrai. Lorsquì'eux t'écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t'apportera rien. Je suis la fille derrière l'écran la fille de la vidéo. Si je t'appelle. Me rejoindras-tu 09. La Reine Trayeuse
Arpetant les rues du haut de mes échasses
Je surplombe la ville avant que l'on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l'intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l'autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J'offre tout et tout s'ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. 10. Amesoeurs
Vivant seule, loin de tout,
Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d'une rue j'attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d'une rue j'attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu'ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées 11. Au Crépuscule De Nos Rêves
Agonisent péniblement à terre
L'un après l'autre, mes rêves piétinés. L'espoir m'a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l'expression du renoncement. J'ai pris ton mal, l'ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s'échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j'aimerais hurler Briser cette glace à l'intérieur de moi Qui stagne, m'engourdit, m'empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t'il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m'insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |