[Intrumental]

Le bâtard, le fruit d'un monde infecté.
Le cas désespéré pour les drapeaux,
les hymnes guerriers.
Aucune nation, aucune religion, insoumission.
Allez tous vous faire niquer.

Quand c'est le règne de l'intolérance.
Je choisis l'absence.
Je tire ma révérence.
Ouais je tire ma révérence.
Quand la monnaie est la référence
Quand le pouvoir est la référence.
Quand l'ignorance est la référence.
Je tire ma révérence.

Je suis celui qui blasphème.
Celui qui ne fait confiance.
Qu'a peu d'êtres humains.
Et à aucun système.
La teigne, le pestiféré.
J'adore être détesté.
Par les uniformes et les sentinelles.

Quand c'est le règne
Je choisis l'absence.
Je tire ma révérence.
Ouais je tire ma révérence.
Quand la violence est la référence.
L'obéissance une délivrance.
Je tire ma révérence.
Je tire ma révérence.

J'aimerais écrire sur l'allégresse.
Les vibrations d'un monde en liesse.
Mais ici le bien et le mal.
Sont indivisibles où que j'aille.

Je me méfie des hommes et de leurs dogmes.
De toute certitude et même des idées.
De toute doctrine et toute discipline.
Car force est de constater.
Que le sublime et l'obscène.
L'amour et la haine sont indivisibles.

Je reste pessimiste sur le sort qu'on s'est réservé.

J'aimerais ne voir que les bons aspects.
De la nature humaine
mais l'avenir, le progrès.
Riment avec détresse et flammes.

Ne lâche rien et persévère.
En cet époque de rivalité.
Personne ne t'attends.
reste positif.
Choisis les tiens et file droit.
Crois en toi avant de croire.
En qui que ca soit.

Phénix

Garde la foi et rien ne pourra dévier.
Une âme brisée, un c?ur au plus bas.
Car de toutes les cendres.
Et de tous les feux.
Le phénix renaît.

Phénix (X2)

Blood, pain, damnation.
Life is only redemption.

Est-ce que tu croyais vivre.
L'histoire d'un monde parfait?

Ces rivières de larmes.
Ces rivières de sang à traverser.
En quoi je peux croire?
En qui puis-je espérer?

N'attends personne pour espérer.
De toutes les cendres, de tous les feux.
Le phénix renaît.

Phénix (X4)

Maussade.
Ce soir je pars pour m'enivrer.
Et mon seul espoir est de finir entier.
Un mélange serré, exctas, cocaïne, LSD.
Pour positiver je serais le dernier.
Car avec mes putains de drogues.
Je suis devenu le plus parano.
Je resterai seul, je finirai seul.
Pourtant j'essaie, j'essaie...

J'essaie de positiver.
Mais je reste seul même entouré.
J'avance dans le noir.
Je suis triste et avide de substances.
Et je reste seul.

Besoin de personne pour être détesté.
Je suis et resterais mon pire ennemi.

Ici le royaume des rapports de forces.
Des têtes à têtes et regards féroces.
Ici le luxe et la volupté.
Ici la haine, la réalité.

Et je reste ici à Babylone.
le sexe, l'amour, la violence.
Ici à Babylone.
Amis et ennemis.

Down here.
All i need is my beers, my kaine, my whisky.
Uz's dream, eyes stoned, son of Babylon.
Look at what I have become.

EDC, Es la G..
Weire da last soldierz on the battlefield.

D'une rue à l'autre d'un quartier à l'autre.
On passe des putes aux sitcoms.
D'une vie à l'autre nos destins se croisent.
Mille réalités.
Enfer et paradis des flammes sous un ciel gris.
Violence et excès.
D'une rue à l'autre d'un quartier à l'autre.

Je reste ici à Babylone.
Le sexe, l'amour, la violence.
Ici à Babylone.
Le parfum et la merde à outrance.
Ici à Babylone.
Je reste ici à Babylone.
Ami et ennemis.

Il existe une place.
S'y mêlent toutes nos âmes.
Mélange les corps divise les hommes.
Ici Babylone.
Royaume des angoisses.
De la misère et du strass.
Les crèves la dalle au pied du trône.
Ici Babylone.

Un cycle sans fin.
Une épreuve pour l'humanité.
La violence, les rapports de forces.
La théorie du dominant-dominé.

Et je sens bien le déclin.
Les tremblements d'âmes.
Les pages de nos vies ne sont pas tournées.
Elles sont arrachées.

J'ai vu ce que l'homme affectionne.
Vaincre ses peurs en écrasant au maximum.
Et il n'a rien trouvé de mieux.
Que d'honorer ses plus grands guerriers.
Et ainsi perpétuer la théorie du dominant-dominé.

Les croisades, les colonies, le terrorisme.
Les enfances brisées, une nature dévastée.
L'occident dans la poudre et les excès.
Et chacun honore ses plus grands guerriers.

Et je sens bien le déclin.
Les tremblements d'âmes.
Mais qui domine sera dominé.
Qui domine sera dominé.

Garde ta sape et la caisse qui t'as ruinée.
Ton style, tes bling bling.
Reste aveuglé par tout ce qui brille.
Garde aussi tes putains de rêves.
De gloire et de succés.
L'anesthésie générale tu cautionnes.

Car l'argent, le pouvoir c'est l'opium.
L'argent, le pouvoir c'est l'opium.
L'opium de l'occident.
L'opium du peuple français.
D'une génération qui ne rêve.
Que de gloire et de succès.

Et garde ta sape, ton style, tes bling bling.

Pour l'argent, des rapports basés sur l'intérêt.
Encore une fois et sans m'excuser.
Allez tous vous faire niquer.

Pourquoi fait-on mal.
A ceux que l'on aime?
Et qu'est-ce qui sépare.
L'amour de la haine?
Quand le doute me harcèle.
Quand la passion m'emmène.

Salva me.
Pardonne mes excès.
Salva me.
Et je survivrai.

Pourquoi fait-on mal.
A ceux que l'on aime?
Et qu'est-ce qui sépare.
L'amour de la haine?

Salva me.
Salva me.

Je noircis le papier.
Choisis les mots pour armée.
Prône résistance, amour et unité.
Humbles et pas là pour se la raconter.
On déclame joies et peines.
Pour survivre et relativiser.
Alors quand certains vont chez le psy.
Moi j'écris la B.O. de nos vies.

xxxxxx.
Ici c'est EDC.
Six anonymes.
Six cas désespérés.
mais ensemble et sur une scène.
On est prêt à tout niquer.

Le sujet c'est la vie qui l'écrit.
On vient pas faire une putain de morale.
Et ni prêcher pour les convertis.
Avec nos doutes et nos faiblesses.
On écrit la B.O. de nos vies.

xxxxxx.
Ici c'est EDC.
Six anonymes.
Six cas désespérés.
mais ensemble et sur une scène.
On est prêt à tout niquer.

Allez dansez.
Allez valsez.
Sur les braises incandescentes.
Les terres brûlées.
Nouveau millénaire et même réalité.
Occident: luxure et excès.
Quand ailleurs c'est survivre et manger.

La chute d'un système.
Quand le diable chante l'amour.
On vient prôner la haine.
D'un monde fracturé.
Régit par la force et divisé.

On vient chanter.

La chute d'un système.
Quand le diable chante l'amour.
On vient prôner la haine.
D'un monde fracturé.
Régit par la force et divisé.

Tu sens pas comme une odeur.
Une odeur de sang.
des rapports humains désincarnés.
L'écart se creuse et ne cesse de s'accentuer.
Allez dansez.
Allez valsez.

La chute d'un système.
Quand le diable chante l'amour.
On vient prôner la haine.
D'un monde fracturé.
Régit par la force et divisé.

Non le temps n'a rien changé.
On reste plein de rage et d'unité.

Une putain d'histoire.
Longue de dix années.
Une jeunesse soudée.
Parce que le monde est divisé.
Et sans destinée...

Et tous nos rêves de gosses.
Se sont exaucées.
Mais ils n'ont en rien.
En rien altéré.
Une douleur, un mal intrinsèque.
Une envie de tout niquer.

Mais dis-leur...
Ouais dis leur qu'il n'y a que nous.
Qui pourrions nous arrêter.
Dis leur que les langues de putes sont invitées.
Qu'ils commencent à peine à baver.
Et qu'on arrive pour tous les caner.

On est pas prêt de s'arrêter là.
Et cætera, et cætera, et cætera.
Ouais on est pas prêt de s'arrêter là.
Et cætera, et cætera, et cætera...