Gris - À L'Âme Enflammée, L'Äme Constellée... lyrics
Tracks 02. Les Forges
03. Samsara 04. Igneus 05. Dil 06. Moksha 07. Seizième Prière 08. Sem 09. Une Épitaphe De Suie 10. Nadir 02. Les Forges
Nous sommes l'aube d'une nuit assassine.
Nous viendrons, pleins de nébuleuses et de soleils, Jeter nos rêves noirs des perles d'ombres, Dans un désert de flammes qui dansent toujours. Nous revenons de continents embrumés, Nos vaisseaux, bercés d'écumes nouvelles, Ramènent tous leurs trésors secrets, Leurs peines, mélancoliques aciers, Mercures délétères. Nous avons retourné les ruines, nos mémoires, Portés de colère et d'autres ailes sauvages, Au travers de pays voilés de cendres, Soufflées entre les fissures de nos épaves. Nos voyages infinis parsemées De flambeaux d'espoirs pauvres. Nous revenons des guerres, des blessures, Avec les richesses que l'univers massacre, Des lames tordues et des chants brisés, Leurs cercueils remplis d'étoffes, Aux couleurs crevées du sang Et du c?ur. Ce c?ur nous guide au devant des nuées d'étoiles, Vers d'anciennes forges oubliées. Dans un désert de flammes qui dansent toujours, Nous venons extraire l'âme avilie Des ordures alchimiques. Vers d'anciennes forges oubliées, Et d'autres distances encore... Nous sommes l'aube, gorgée de larmes d'or. Des serpents de feu et des lumières explosées, Des arbres d'argent, enracinés au c?ur, Dans les forges, leurs enclumes, et au ciel, Des oiseaux incandescents. Nous sommes l'aube d'une nuit assassine, Née au-delà des tristesses, Porteuse de sécheresses et de temps. D'éclats et de renaissances. Nous venons d'avant Les mondes effondrées À jamais vivants Des rythmes d'avenir. Le fruit de toutes les ténèbres, Dans nos yeux, a inventé Un jardin de diamants. "Ô Petite Humanité, Qui crève dans l'aube des jours, Tombées, comme une flamme silencieuse, As-tu dévoré tes rêves ?" 03. Samsara
[Instrumental]
04. Igneus
Avaleur de néant
Et de tristesse En flambeau de musique Incendiée, ta tête Avaleur, gorge ouverte. Cracheur de lumière Vomir, noirs Les espoirs inconnus Vomir noir de vivre Cracheur illusoire Des dernières étoiles. Brûle, Triste. Brûle, Nous. Brûle, Seul Dieu. Détruire ton C?ur En Flammes d'Être Détruire ton C?ur En Flammes d'Être Igneus Tristi Igneus Nobis Igneus Sola Dei Des larmes noires d'éther Coulent en ténèbres, quand tu chutes Tombal, dans tes yeux, écueillent Ton c?ur, l'enfer De matières grises En alchimique sulfurent Les mystères Comme milliards D'anges de feu. 05. Dil
Qu'attends-tu, mon frère, fleuri de vieillesse,
Tout alourdi des chimères du monde? Tes rires sont épuisés, et tes sourires, Ont une teinte décisive de noyade. Qu'attends-tu, dans la chute des espoirs? Toi qui des soleils voulait connaître les brûlures, Des anges peser le fardeau, Des larmes entendre les moindres fracas. Toi qui croyait pouvoir extirper de la terre Les filons d'or qui strient les robes du ciel. Toi qui croyait que ton c?ur, par les naufrages, Pourrait se jeter du haut des lunes Jusque dans les aubes grandissantes, Échappant à tous les vertiges. Qu'attends-tu? Le temps de ne plus y croire? Alors, tombe, ton amour est sans fin, Vers les étoiles qui te semblent les plus belles. Toi, qui n'a plus peur du vide, maintenant, Qui a embrassé les douleurs et les déluges, Tu sais qu'il n'y aura jamais assez d'ombres Même dans les réservoirs d'abîmes. Toi, qui regarde ton âme s'enflammer, De l'étincelle d'une tendresse infinie Qui rattache chaque battement de c?ur Comme des arcs de lumières, Qui fait, dans les mots parsemés d'abandon, Naître des univers immenses? Alors tombe, qu'attends-tu? 06. Moksha
L'âme.
L'Alchimie de Vivre. Déserte. Déserteuse du Monde. Partie, en Neige d'ambres, En faire naître d'Autres. L'âme. La déchirée Silencieuse. En giclées de Soleils. La Sale Tristesse d'Étoile. L'âme. Le C?ur errant. L'amour Famine. Fleur holocauste. L'amour. L'âme aux Rires. Larmes toujours. L'âme qui creuse, Toujours. L'Âme Envolée. L'Âme Enflammée. L'Âme Constellée. La dévorée d'Infini. L'Alchimie d'Aimer. Ruine Noire, Presque éteinte. Déserte. Vide d'Or, L'Âme Immense. 07. Seizième Prière
?Alchimiste détruit.
Désolante Ta langue destructrice Serpent déchaîné Asphyxia-t-elle les étoiles De leur propre lumière. Des chants désertiques répriment aux gouffres L'or de tes yeux. Tes mains jointes au ciel Par le sang du monde Des chants désertiques répriment jusqu'aux ombres L'anéantissement de tes flammes. Tes mains jointes au ciel Dans l'incinérée morsure du vide, Floraison retournée à l'intérieur des soleils Âme détruite Corrodé Ton c?ur salissure L'ancre de ta vie Tes masques de tristesse Emporta-t-il l'espoir Aux mêmes ruines que tes rêves. Que reste-il de toi, Au regard de l'usure, Que du sable et des fumées Qui t'ailent encore au corps du ciel, Vos mains jointes d'une éternelle étreinte. Étranglées ensemble feu infini. À l'âme enflammée, à l'äme constellée Répondent des déserts et des cendres Une Dernière Alchimie De l'Amour qui Meurt en Toi Naître l'Angélique des Silences? 08. Sem
[Instrumental]
09. Une Épitaphe De Suie
Lorsque de l'espoir, dans la lumière
Des jours pâles aux rayons indifférents, Nous recueillerons les derniers sourires Dans les ruines, une goutte de firmament, Une larme nouvelle sans d'horribles misères. Lorsque du feu, dans les pensées de la terre, Qui vibre malgré les fissures et les failles Dans la douleur des fers rouges qui morcèlent la peau, Nous gorgerons nos c?urs de flammes et de faisceaux Et nos regards forgés d'une puissance millénaire. Lorsque des constellations, dans les danses du néant, Qui scintillent ensemble d'une phosphorescence unie, Nous entendrons un grand requiem de voix enlacées Chantant par cycles la réunion tel un drapeau portant Les couleurs des rires et des peines alunies Lorsque d'un souffle mêlé de sable et d'or, Les suies de nos âmes, envolées dans le ciel au nord Tomberont, entre les prières et les rages dévorantes, En des mondes inconnus, d'amour transcendantes Comme une musique d'éclipse, voilée de réconciliation. Nous serons déliés de tout et florissants, Perdus entre les aubes et les étoiles. Envole-toi. 10. Nadir
Cette Nuit est laide, vide et sale
De Flammes mortes et de Peines vomies. Alors, puisse le Chant rompu de nos Cris, Éveiller les Étoiles, au C?ur consumé. Au Crépuscule du Monde, Arracher le sable des Larmes. |