[Instrumental]

Loin des paysages lourds et tristes
Se dresse le royaume de glace
Ou s'élèvent les âmes immortelles

The forest where I sleep
Is a shield against humanity
I left behind my mortal stone
Away from fear and misery

It is a great timeless womb
Where art itself adorns the sky

Beyond the veil of time
Sleeps in eternity
The forest of quintessence

Beneath a myriad of stars
I drowned into the deepest of night
Leaving behind this desolate world

I remain a monument of cold whispers
But I keep so inside a nest
Where a forest enlights with pureness
Shining like burning embers...

Reflecting a cold shine of despair
A pale vision of desolation
Reflecting the hatred
A lifeless piece of hatred

Through my mournful eyes
A reflection of a light faded away
Inhumanity is left alone

I remember cold
I remember a distant night
So far away, lost

I remember a life so grim
I remember grief
Alone in a dissonant void
Leaving a cold forgotten earth

En silence la nuit efface le jour
Révélant son âme, sertie d'étoiles
Majestueuse elle me murmure à l'oreille
Ses secrets oubliés

Recouvrant d'une étoffe noire ces forêts muettes
Moribonde, la lumière s'étiole au loin

Assis au pied de l'horreur j'ai attendu la nuit
Pour plonger en son c?ur obscur
Venue estomper les affreux visages du jour
De son voile sombre et lourd

Dans le berceau des ténèbres
J'ai construit le plus beau palais
Loin des mains odieuses
Des humains qui m'empoisonnent

Lorsque la pierre mortelle s'éffondrera
Éparse en milliard de fragments
Pour libérer l'àme prisonnière...

Un jour j'irai conquérir la nuit
Pour y déposer mon c?ur givré

Tel un spectre errant sous l'aile de la nuit
En ces lieux éternels où s'estompe la foi misérable
Pénétrèrent les fragments de mon être

Ma seule étoile est morte - et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolie (Newal)

Maudissant ces chairs mortelles
J'ai franchi le portail lointain
Enlacé par les arbres tristes

L'oeil nocturne ma seule lumière
Une larme s'échappe de sa paupière
Allant poser un peu d'espoir
Sur la toile céleste qu'est ce triste tableau noir

Je suis le pauvre mendiant qui regarde le ciel
Et le mort prisonnier libre de ses chaînes

J'ai plongé au profond des ténèbres
Ne laissant déerrière que des ombres
Et comme offrande aux cieux
Mon corps pendu à la lune!

[Instrumental]