Que la force du soleil régénère la passion
Que les arbres nos frères nous guident
Car nous sommes en quête de sagesse
Hommage aux druides et aux guerriers
Des sombres vallées d'Hyperborée
Que la puissance de Kernunnos
Protège les rites de nos ancètres

Les ténèbres arrivent sur nos terres l'ombre du chaos ressurgit

Nos terres viennent d'être souillées selon les dires des aïeux
Par des légions envahisseuses venues asservir nos peuples
Selon la loi de nos ancètres une tradition belliqueuse
Ayant traversé les vastes siècles destinée à vaincre l'adversité

Taranis donne-nous la force de lutter !
Que le sang de la terre inspire les hommes et les esprits !
Bellisama protège-nous des périls qui nous guettent...

Les dieux se manifestent dès qu'on les évoque avec ferveur

Par la puissance des chants sacrés
Les dieux répondent à nos offrandes

L'adversité avance en vain masquée pour affronter les périls qui bornent
Son tragique voyage dans ces forêts armoricaines entre brume et rochers

Guettent les guerriers du silence dans une traque silencieuse
Enveloppée de mystère

Dissimulés par l'ombre formée des arbres grimaçants
Des chaos de pierre pour exploiter
Les peurs ancestrales de l'adversité qui ressent l'ankou roder

Prêts à surgir de nulle part invisibles, guerriers marchant vers la victoire

Dans le regard des guerriers brille l'éclat de la vengeance
Avant de livrer bataille les chevelures flottent dans les vents
Le poing levé adressent une dernière prière

Que la puissance des flammes s'élève de la terre aux cieux !

Dans un vacarme infernal résonne le son des carnyxes
Des gorges sortent les hurlements d'une armée dressée pour vaincre

Que la colère du feu vienne ainsi s'abattre sur eux !

Remplissant la vallée d'une si vaste clameur
De cette armée poussant en choeur son chant de bataille
Naturellement hargneux. Hordes vociférantes
Lancent leurs chants sauvages, des hurlements discordants
Désir manifeste de transmettre la peur
Par des paroles de pouvoir entraînant le malheur
Liés corps et âme au chef de guerre
Un millier d'épées s'élèvent vers l'horizon embrasé
Chargeant l'adversité tels les vents de la montagne
Levant très haut leurs armes pour les rabattre sauvagement...

Sur le champ de bataille, sang
Sur les lames des épées, sang
S'écoule le sang des hommes vaincus et tombent les têtes tranchées
Ne baisant jamais les armes luttant jusqu'au dernier souffle
Toujours droit tels des chênes centenaires
Maîtrisant leur instinct et leur peur
Croyant en leur âme immortelle les rendant sûrs et invinvibles
Prêts à sacrifier leur vie destin d'ardent guerrier
Victorieux ou sacrifiés, plutôt mourir qu'être souillé

Nous ne sommes pas nés pour souffrir
Mais triompher ou périr
Dès que la chair est tranchée
Plutôt mourir qu'être souillé

En revenant de bataille les guerriers célèbrent la victoire
Par le culte de la tête symbole éternel de triomphe
Souvenir de ce fait d'arme ornant les portes des demeures

Au fin-fond des sombres forces les mystiques druides officient
Hommage à qui seront offertes les dépouilles des vaincus

Corps en arme décapités à la merci des flammes
Restes sacrificiels à l'aube devenus offrandes aux dieux

Le chef de la horde eructe un dernier cri résonnant jusqu'aux confins des terres
Son nom fera trembler les voûtes du monde
Sous le regard des dieux et des ambacces
Dans ses yeux brillent encore le courage et la ferveur
Si brave et si puissant soit-il

Funérailles d'un grand guerrier

Mis en tombe avec le casque, épée ceinturon, char
Pour préparer le long voyage vers le monde envouté des celtes.
Vers la lumière du gwenved
Un royaume où vivent éternellement les âmes des celtes
Devenu Héros semblable à tous les dieux
Dans ses yeus brillent encore le courage et la ferveur
Si brave et si puissant fut-il

Funérailles d'un digne guerrier