La couleur de ton existence te fait peur
Un épais brouillard t'enlise et te plonge dans l'ennui
Quand le noir s'avance dans la glace et dans la froideur
Au fond de tes nuits, le malheur inonde ton esprit
Et si tu as perdu toute confiance
Alors je deviendrais ton unique évidence

Je ferai réaliser tes désirs secrets, tes fantasmes inavoués
Je t'offrirai cet espoir inespéré
Où des milliers de merveilles ne seront que ton empire virtuel

Le futur souvent te semble à portée de bras
Mais ton avenir ne te laissera jamais en paix
La blessure immense en toi ne se refermera pas
Tu as beau courir, tu finiras seul et névrosé

Je ferai réaliser tes désirs secrets, tes fantasmes inavoués
Je t'offrirai cet espoir inespéré
Où des milliers de merveilles ne seront que ton empire virtuel

Et si tu as trouvé la délivrance
Alors je resterai ton unique évidence

Je ferai réaliser tes désirs secrets, tes fantasmes inavoués
Je t'offrirai cet espoir inespéré
Où des milliers de merveilles ne seront que ton empire virtuel

Je suis condamné au silence, je dois me terrer pour survivre
Mais je vous donnerai ma vie sans un mot dire
Je l'ai vu tomber dans la boue ce compagnon de l'infortune
J'ai vaincu le dégoût, je ne connais pas l'amertume
Ma vie
Est un long sursis

Je saurai mourir en héros, mourir en héros
Telle est ma loi, ma raison viscérale
L'instinct de l'animal

Je suis prisonnier volontaire de la vanité de mes pairs
Fidèle aux barreaux d'acier de leur rideau de fer
Tous les jours je prie à genoux pour que m'épargne la douleur
Mais jamais je l'avoue je ne ressentirai la peur
Sans bruit
J'attends l'ennemi

Je saurai mourir en héros, mourir en héros
Telle est ma loi, ma raison viscérale
L'instinct de l'animal

Je suis l'héritier d'un peuple décimé, d'un rêve effondré
J'ai vu de mes yeux, aveuglés par le feu
Le sang de mes parents s'écouler
L'instant d'une seconde
J'ai vu creuser ma tombe
Aux yeux de votre monde

J'ai trouvé dans mes croyances cette force qui me fait survivre
Cette volonté immense en mon avenir

Ils m'ont démoli, exécuté mes frères, brûlé mon drapeau
Mais ils ne m'ont pas pris, je reviens sur mes terres

Et j'ai rompu le silence, le plus fort restera la vie
Ce malgré les manigances, d'un monde à venir

Le temps ne compte pas, je mène le combat d'un peuple décimé
Du sang qui a coulé, sur ma vie j'ai juré de rester l'héritier

J'ai trouvé dans mes croyances cette force qui me fait survivre
Cette volonté immense en mon avenir

J'ai croisé vos regards au détour de la vie
Quand vient l'hiver et va s'éteindre la lumière
Du fond de ma mémoire, je n'ai gardé que de longues nuits d'insomnie
Qui laissent un goût amer
J'ai lu toutes vos pages
Sans jamais ne trouver
Dans vos sombres mirages
Que les barreaux d'une cage
Les barreaux d'une cage

Mais je suis hors la loi, je garde la foi
Je serai libre à l'avenir
Je suis hors la loi, je ne veux pas vous suivre

Je saurai conserver cette envie d'anarchie
Que j'ai croisé tout au long du voyage
Je prends chaque seconde que l'existence m'a donné
Comme une offrande, un présent, un hommage
J'ai vu tous ces croyants
Aveugles et désolants
Ils vendaient leurs enfants
A de malins mécréants
Je suis d'un autre sang

Mais je suis hors la loi, je garde la foi
Je serai libre à l'avenir
Je suis hors la loi, je ne veux pas vous suivre

J'ai perdu en moi ce pouvoir infini
Lâchement la vie m'a repris mon identité
Les sons que j'entends et les mots que j'écris
Ne sont plus les miens, tous ceux qu'on m'a appris
Se sont égarés
Je ne ressens ni le froid ni la faim
Pas même l'eau ne me désaltère
Entre mes mains tout devient poussière

Maudits mes yeux n'entrevoient le reflet de ma vie
Maudit, je vis sans ne pouvoir savoir qui je suis
Maudits mes yeux n'entrevoient le reflet de ma vie

J'ai laissé mourir cette envie de crier
L'utopie d'un rêve évanoui dans la cécité
Mes semblants de vie et la noble morale, ne font plus mes lois
J'ai perdu mes désirs et mon idéal
Je ne ressens ni la joie ni la peine
Un c?ur maudit a brûlé mes veines
Mes lendemains ne sont que misère

Maudits mes yeux n'entrevoient le reflet de ma vie
Maudit, je vis sans ne pouvoir savoir qui je suis
Maudits mes yeux n'entrevoient le reflet de ma vie

Je n'ai jamais douté de ma résistance
Auparavant, je n'aurais versé une larme
Ce que j'ai vu n'était que torture et souffrance
Ces choses que vos yeux ne pourraient pas croire
Mes idéaux sont balayés
J'oublie ma fierté
Comment n'avoir jamais douté ?

J'ouvre les yeux sur le monde de mes aïeux
Dans des milliers d'années que racontera notre histoire
Quand elle ouvrira grands les yeux sur notre mémoire

Aujourd'hui j'ai appris de nos différences
Dorénavant je pourrai déposer les armes
Ce que je veux c'est que notre monde avance
La paix entre nous deux, j'en ferai mon devoir
Nos idéaux sont partagés
Mais il faut garder
Le sentiment d'humanité

J'ouvre les yeux sur le monde de mes aïeux
Dans des milliers d'années que racontera notre histoire
Quand elle ouvrira grands les yeux sur notre mémoire

Le verdict est tombé, le mal est fait, la maladie m'a déjà emporté
Ne me racontez pas d'histoires, je n'ai que faire de vos faux espoirs
Je ne crois plus vos mots pour me rassurer
Quand je vois vos yeux qui se baissent
Dans mon for intérieur, bien au delà de mes frayeurs

La vie me délaisse, comme une épée de Damoclès
Pendue au dessus de ma tête
La vie me délaisse, comme une épée de Damoclès
Qui me ramène à ma détresse quand la vie me délaisse

Je n'ai rien demandé, mais c'est ainsi
A l'injustice il faudra se résigner
Ne me racontez plus d'histoires
Je n'ai pas peur d'affronter vos regards
Je ne crois plus ce dieu qui vous fait prier
Quand je vois vos yeux qui se baissent

La vie me délaisse, comme une épée de Damoclès
Pendue au dessus de ma tête
La vie me délaisse, comme une épée de Damoclès
Qui me ramène à ma détresse quand la vie me délaisse

J'ai fuis la vie, mais elle m'a rattrapé
Tout au fond de l'oubli, dans mes profondes nuits, elle m'a retrouvé
Je m'étais juré que je ne deviendrais
Jamais ce clandestin, ce prisonnier du lendemain et de son destin
J'aurais voulu m'enfuir
Au fond d'une amnésie
Ne jamais en sortir

La mort dans l'âme
Si je dois vivre seul dans la peur et l'exil, seul comme un prisonnier
Je les laisse à ceux qui veulent, ces jours gris qui défilent, écument les années
La mort dans l'âme, j'aurai vécu
Mais comment vivre dans l'exil, seul avec ses larmes
La mort dans l'âme

Mon âme oubliée, je m'effacerai
J'éteindrai la lumière, et tous mes souvenirs seront envolés
Et je pourrai m'enfuir
Au fond d'une amnésie
Ne jamais en sortir

La mort dans l'âme
Si je dois vivre seul dans la peur et l'exil, seul comme un prisonnier
Je les laisse à ceux qui veulent, ces jours gris qui défilent, écument les années
La mort dans l'âme, j'aurai vécu
Mais comment vivre dans l'exil, seul avec ses larmes
La mort dans l'âme

J'ai fuis la vie, mais elle m'a rattrapé
J'ai fuis la vie, elle m'a retrouvé
Mais comment vivre dans l'exil ?

La mort dans l'âme
Si je dois vivre seul dans la peur et l'exil, seul comme un prisonnier
Je les laisse à ceux qui veulent, ces jours gris qui défilent, écument les années
La mort dans l'âme, j'aurai vécu
Mais comment vivre dans l'exil, seul avec ses larmes
La mort dans l'âme

J'étais un loup, un rebelle inné, j'avais mes idées
Je savais tout de vos vies rangées et de vos frayeurs
Même à genoux, les jambes brisées, j'aurais continué
A lutter pour vaincre mes erreurs
Mais l'on m'a fait sentir que je n'étais qu'un réfractaire
A la nature de mes pairs, j'ai perdu mes repères

Vous ne pouvez me comprendre
Mais si l'on me détruit je renais de mes cendres
Vous ne pourrez me prendre la vie
Car je suis d'un autre sang

Malgré les coups que l'on m'a donné, je veux résister
Je n'aurai qu'un joug, la fidélité, l'oeil du guetteur
Si l'on me dit fou ce sont vos écrits qui l'ont décidé
Signes de la guerre et de la peur
Ceux qui me font sentir que je ne suis qu'un réfractaire
A la nature de mes pairs, j'ai perdu mes repères

Vous ne pouvez me comprendre
Mais si l'on me détruit je renais de mes cendres
Vous ne pourrez me prendre la vie
Car je suis d'un autre sang

Venu au monde sans vraiment savoir ce que la vie allait te réserver
Bienvenue dans la ronde du progrès dérisoire de l'humanité
Nos sentiments ne vont que vers l'argent
La solitude est le mal d'un siècle aveuglé
La vie n'a pas de sens, tu marches ou tu meurs
La réalité n'est sûrement pas celle que tu espérais

Enfin délivré, abjurés tes maux, réécris l'histoire de tes années
Libéré dans tes idéaux, refuse et oublie les erreurs de passé
Si tu y crois la flamme sera là
Tant que le feu ne s'éteindra pas, ne s'éteindra pas

Désir immonde, l'abus de pouvoir pour celui qui ne veut que régner
Mais qui creuse sa tombe au sommet de la gloire, de la vanité
Evidemment, tu vis dans le présent
La solitude et le doute, la précarité
Dans ce désert immense, tu ressens la peur
La réalité n'est vraiment pas celle que tu convoitais
Enfin délivré, abjurés tes maux, réécris l'histoire de tes années
Libéré dans tes idéaux, refuse et oublie les erreurs de passé
Si tu y crois la flamme sera là
Tant que le feu ne s'éteindra pas, ne s'éteindra pas